Après 27 ans de bons et loyaux services aux Chamois Niortais, Joël Coué a été révoqué de sa place de président du conseil de surveillance du club. Il quittera son siège le 1er juillet prochain. Ce vendredi, il a donné une conférence de presse dans lequelle il a pu s’expliquer. Il a montré des divergences de points de vue qui sont apparues depuis l’an passé, et surtout cet hiver, avec le départ de Romain Grange et celui de Denis Renaud.
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« En janvier, j’avais insisté sur le fait de devoir prendre un joueur de talent équivalent. Cela n’a pas été fait. Karim tenait l’exécutif, d’accord, n’empêche qu’ensuite, on a pris 4 points en 8 matches, et que c’était à nous de se faire du souci pour une équipe qui prenait la mauvaise pente. Ça, c’était notre rôle. En février, on a longuement échangé pour les entraîneurs. Karim (Fradin, président du directoire de Niort, Ndlr) se plaignait alors des mauvais résultats sportifs et disait que le courant ne passait plus dans le vestiaire. C’était un dimanche, et dès le lendemain il a fait l’annonce. »
Il avoue ne pas vivre ce moment avec simplicité : « Ca fait mal de subir ça en tant que dirigeants d’entreprise. Oui, c’est vexatoire. » Et constate qu’il s’agissait d’une issue inéluctable, « parce que l’ambiance était devenue intenable et délétère. L’impression était entretenue que le club avançait à la vitesse d’un TGV, et que les freins s’appelaient Coué et Rougier (vice-président, lui aussi révoqué, Ndlr). »
Source : La Nouvelle République