Le Havre

Vincent Volpe, président du Havre : « La LFP nous force à y aller »

Le club du Havre devrait s’envoler ce dimanche matin, direction la Corse, 48 heures à peine après le report du match de play-off 2 de Domino’s Ligue 2 face à l’AC Ajaccio. Et pour cause, les Normands, coincés dans leur bus à quelques mètres de l’enceinte ajaccienne, ont été caillassés par quelques fans de l’ACA. La LFP n’a pas considéré le club insulaire comme responsable de ces incidents, puisqu’ils ont eu lieu à l’extérieur du stade. Dès lors, elle a décidé de reprogrammer ce choc au même endroit, sans huis clos, ce dimanche en début de soirée. Les dirigeants havrais avaient 3 prérogatives. Ils ont pas été écoutés. Au grand dam d’un président Vincent Volpe contrarié, et qui s’est longuement exprimé lors d’une conférence de presse tenue ce samedi soir.

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« Nous allons respecter les instructions de la LFP. Nous nous déplacerons ce dimanche matin et nous disputerons ce match. Nous trouvons cependant injuste les décisions. Nous n’avons pas demandé de victoire sur tapis vert ni de déplacement sur un terrain neutre. Nous sommes prêts à aller à Ajaccio. En revanche, donnez-nous au moins 72 heures de repos. Nous avons dépensé davantage que ce que nous dépensons pour un match, ce vendredi, avec l’aller-retour et tout ce qu’il s’est passé.

Puis, nous avons demandé de la sécurité et l’apport d’équipes de sécurité supplémentaires pour nous accompagner de l’aéroport à l’hôtel et de l’hôtel au stade. Mais, une fois à l’intérieur du stade, il n’y a personne capable de prendre ses responsabilités. Le club d’Ajaccio dit de ne pas s’inquiéter, qu’il n’y a jamais de problème chez eux. Je trouve que c’est très léger par rapport à tout ce qu’il s’est passé. Surtout qu’ils sont fautifs pour l’affaire en cours. Et puis, ils ne veulent pas assurer l’intérieur du stade. Du coup, nous avons demandé un huis clos. Ce n’était pas une sanction, mais une simple mesure de sécurité demandée. Cela a été refusé. Ensuite, nous demandions 72 heures de repos avant le prochain match en cas de victoire. Car l’équipe de Ligue 1 n’aura qu’une journée de plus, mais ça ne fait rien…

La décision n’a pas été changée. On se retrouve dans la position où si nous ne jouons pas à Ajaccio, c’est considéré comme un forfait. On ne peut pas faire ça. Mais, d’un autre côté, nous gardons tous les recours possibles derrière cela. En effet, c’est une décision qui nous pénalise sportivement. En étant la victime, je trouve cela abominable.

Si les joueurs n’acceptent pas ces conditions. Ce qui est leur droit. Je ne peux pas forcer les joueurs d’y aller, mais moi j’irai. J’accompagnerai l’équipe. La Ligue nous force à y aller. Sinon, c’est un forfait, c’est la fin de la saison. Mais, derrière cela, il n’y a pas de raison pour les supporters de se déplacer, car nous sommes loin d’être rassurés. Je considère que c’est mieux pour tout le monde qu’ils n’y aillent pas. »

Source : Site officiel du Havre

© Capture écran site off du Havre

Vos commentaires :

  1. Taseca

    Faites comme votre prédécesseur l ignoble Louvel et déclarez forfait et surtout accrochez vos c...

    2 réponses
  2. Moi

    La corse est une terre avec des idéologies dépassées, cruelles et surtout acceptées! Une honte pour les valeurs sportives que le foot essaie de promulguer! Ce qu’a subi Le Havre Athletic Club sur le sol français est abominable! Les hautes instances se retranchent toujours derrières les corses pour ne pas les froisser, mais lorsqu’un drame surviendra (et ça arrivera malheureusement ), les coupables seront punis... A bon entendeur messieurs les décisionnaires Qu’un jour peut-être en corses ce genre d’exactions soient punies! Un français pour répondre à nos 40 amis corses!

    2 réponses

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