Diffusés sur les antennes de beIN Sports et Canal+, la Ligue 1 et la Domino’s Ligue 2 se partageront 748,5 M€ cette saison en droits TV, comme c’est le cas pour chaque exercice jusqu’en 2019-2020. Une importante majorité de cet argent ira aux 20 clubs de L1. L’an passé, ils s’étaient répartis 580 M€, laissant le reste aux 20 clubs de l’antichambre du foot français.
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Comme à chaque fois, la répartition se fait selon plusieurs critères :
- Il existe tout d’abord une part fixe de plusieurs millions d’euros pour l’ensemble des entités. Alors que nous attendons les chiffres pour la saison 2016-2017, qui fut la première du contrat passé entre les diffuseurs et la LFP (2016-2020), la part fixe de l’exercice 2014-2015 s’élevait à 2,8 M€ (le contrat antérieur à 2016 laissait 85 M€ environ par an à la L2). En 2017 comme en 2018, elle sera sensiblement plus élevée.
- La Licence Club est un dispositif apparu en 2012-2013 au moment du calcul des droits TV. Elle s’obtient pour chaque club selon un système de points venant récompensé la qualité et le développement des infrastructures du monde professionnel en France. C’est un précieux sésame qui peut correspondre jusqu’à 20% du montant total des droits TV pour un club de L2.
- Le classement sportif de la saison en cours a également son rôle à jouer, même s’il est d’une moindre importance que la part fixe.
- La formation qui vient récompenser les efforts effectués par les clubs dans ce domaine.
- La notoriété de la saison en cours. En 2014-2015, Arles-Avignon n’avait rien touché dans ce domaine, alors que le Stade Brestois avait décroché 600 000 €.
En Domino’s Ligue 2 plus qu’en Ligue 1, les écarts ne sont pas très importants entre les différentes équipes. La part fixe représente entre 50% et 80% du total des droits TV perçus. Il est notamment très prévisible de voir un Lens ou un Reims décrocher davantage qu’un Châteauroux ou un QRM.
