Il ne fallait pas s’incliner ce vendredi soir pour le Paris FC au Hainaut (30e journée de Domino’s Ligue 2). Les Parisiens ont conservé leur 5e rang au classement en s’imposant 4-2 à Valenciennes, dans un match marqué par 4 expulsions (2 de chaque côté). Fabien Mercadal a apprécié le courage de ses joueurs, mais ne retire pas grand enseignement en termes de jeu d’une rencontre déstructuré.
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« Les 3 points font du bien. On gagne contre une très belle équipe de Valenciennes. On savoure les 3 points. Maintenant, le coach adverse dira la même chose, mais un match déstructuré comme ça, ça ne nous intéresse pas. J’ai aimé voir les garçons ne pas lâcher et remporter ce match avec beaucoup de solidarité, d’abnégation et de courage. J’ai beaucoup de regrets sur la première période car nous gagnons le rapport de forces d’entrée, sans valider nos situations. Du coup, sur leur première frappe, on encaisse un but. Et sur la 2e aussi. On doit être beaucoup plus solide que cela. Ce n’est pas la faute à pas de chance. Il faut être un peu plus tueur dans les 2 surfaces.
Après, dans la mesure où nous étions menés, on a tenté de garder un attaquant. En ayant égalisé, nous sommes restés dans ce système de 4-3-1. Sur les rouges, il faudra revoir les images. D’après ce que l’on m’a dit, il n’y a pas grand chose sur le rouge de Lybohy. J’espère qu’il sera gracié ou qu’il ne prendra qu’un match. On se pliera à ces décisions. C’est couillon des 2 côtés.
J’aimerais appuyer sur le rôle du staff qui a beaucoup travaillé, comme notre nouveau préparateur physique et l’entraîneur des gardiens. Je voulais les féliciter tous. »
Propos recueillis par Laurent Mazure
