Coupe de France

Le visage séduisant de la Domino’s Ligue 2 en Coupe de France

L’AJ Auxerre, dernier pensionnaire de Domino’s Ligue 2 finaliste de la Coupe de France face au PSG en 2015 (0-1), trouvera-t-elle un successeur cette saison ? Les chances sont en tout cas plus importantes cette année qu’il y a un an, où seules quatre formations de deuxième division s’étaient qualifiées pour les 16es de finale (Lens, Auxerre, Strasbourg, Niort). Le week-end dernier, 12 équipes de notre championnat visaient une qualification. Et la L2 a montré un visage plus que séduisant dans cette compétition, avec 7 victoires !

Les qualifications « logiques »

Très majoritairement, la Domino’s Ligue 2 a tenu son rang face aux formations hiérarchiquement inférieures. Tout n’a pas été simple, comme souvent avec Dame Coupe, mais Bourg a parfaitement lancé le week-end avec un succès à Fabrègues (N3, 2-1 ap). Ont suivi Tours, tombeur de Chartres (N2, 2-1), Auxerre, expéditif à Schiltigheim (N2, 5-1) et Châteauroux, plus fort que St-Malo (N2, 2-1). Enfin lundi pour le dernier match des 32es, Lens a souffert pour venir à bout de valeureux joueurs de Boulogne (N1, 3-2 ap). Mais l’essentiel est assuré pour les Sang et Or.

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Les superbes performances

Une division d’écart, pas de quoi effrayer le FC Lorient, qui s’est offert le luxe de l’emporter sur la pelouse d’Angers (2-0), empêtré dans la lutte pour le maintien en L1. De quoi parfaitement lancer 2018 pour Mickaël Landreau et ses hommes, alors qu’il y avait eu un peu d’essoufflement en fin d’année 2017. Et que dire de l’énorme performance de Sochaux, qui a tout simplement atomisé Amiens (6-0) à Bonal ! Une vraie démonstration de puissance avec six buteurs différents face à une formation certes remaniée, mais loin d’être faible.

La L1 bousculée par la Ligue 2

Beaucoup de duels opposaient des clubs de l’élite à leurs homologues de l’étage du dessous. Et c’est peu dire que la L1 s’est fait quelques frayeurs pour poursuivre leur route en Coupe. Si Nîmes n’avait pas été réduit à 10 dès la 12e minute à Saint-Etienne, pas sûr que les Verts s’en seraient aussi bien sortis dans le Chaudron (2-0), eux qui ont été largement dominés pendant 45 minutes en supériorité numérique. Dans le même temps, Valenciennes a poussé l’OM en prolongation au Vélodrome avant de s’incliner (1-0, ap). Niort n’a pas démérité sur le terrain de Guingamp (1-0), mais il a manqué un soupçon de réussite en deuxième période pour arracher l’égalisation et s’offrir une revanche face au PSG en 16es. Enfin, Nancy a longtemps cru à l’exploit face à l’OL, troisième de L1. Mais après avoir mené 2-1, les Lorrains ont cédé sur le fil, et sur un coup-franc malicieux de Maxwel Cornet au coup de sifflet final (2-3). Rageant.

Le Gazélec comme petite déception

Finalement, seul le Gazélec Ajaccio aura déçu dans ces 32es de finale. Mais la tâche n’était pas si évidente pour les Corses, opposés à une formation qui évolue une division en-dessous, mais qui vise la montée en Ligue 2 cette saison. Grenoble, emmené par Olivier Guégan, ancien entraîneur de Reims, a réalisé le coup parfait à Mezzavia pour renverser le score et s’imposer (2-1). Dommage pour Albert Cartier et sa bande, qui auraient bien eu besoin d’un peu de confiance pour entamer l’année avant un déplacement périlleux à Lorient samedi pour la 20e journée de Domino’s Ligue 2.

Le tirage des 16es de finale

La saison dernière, trois clubs s’étaient hissés en huitièmes de finale: Auxerre, Niort et Strasbourg. Alors, la L2 fera-t-elle mieux cette fois ? Voici le tirage, avec des coups à jouer et de belles affiches à venir les 23 et 24 janvier prochains:

Châteauroux-Chambly (N1)
Nantes (L1)-Auxerre
St-Brieuc (N2)-Lens
Montpellier (L1)-Lorient
Bourg-en-Bresse
-Toulouse (L1)
Tours-Metz (L1)
Colomiers (N2)-Sochaux

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