25 juillet 2017. Au stade Abbé-Deschamps, Auxerre extermine une équipe bis du Paris FC 9-0. A 3 jours de l’entame du championnat de Domino’s Ligue 2, l’AJA fait figure de postulant sérieux à l’élite. La force collective impressionne. Sur le papier, aucun doute. Les Philippoteaux, Tacalfred, Obraniak, Yattara et Boucher vont faire trembler plus d’une équipe cette saison.
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Un mois plus tôt, nous avions retrouvé le club bourguignon en stage au Touquet. A l’issue de l’entraînement de l’après-midi, Francis Gillot s’était longuement confié. « C’est sûr que nous allons tout faire pour remonter le plus vite possible », avait-il annoncé, prenant soin de prévenir : « Mais je rappelle que le projet est sur deux ans. A l’heure actuelle on ne fait pas partie des favoris. » 6 mois, à peine, plus tard, le projet tel qu’espéré n’existe plus.
Des lendemains qui déchantent
Ce samedi midi, au lendemain d’une énième déconvenue face à Châteauroux (1-2, 18e journée de Domino’s Ligue 2), Francis Gillot a mis un terme à son contrat le liant dans l’Yonne. Sûrement abattu, lasse d’un cercle aussi vicieux qu’impensable au premier jour d’août. Car avant de dégringoler à la 16e place de L2 (19 points) en ce mois de décembre, l’AJA avait laissé entrevoir de magnifiques promesses contre Lens, le lundi 31 juillet dernier. Un court mais précieux succès 1-0 lançait l’exercice bouguignon, avec en prime une prestation de premier ordre. Quasiment une semaine après avoir expédié le PFC, on en était persuadé : Auxerre allait faire mal. Raté !
9 défaites plus tard et 16 buts inscrits seulement ont ébranlé un coach et des dirigeants qui ne pouvaient continuer ainsi. L’ambition a laissé place au désarroi et à la triste réalité de devoir, encore, jouer le maintien. Loin des attentes de tout un peuple et d’un Francis Gillot qui, à sa décharge, a vu son effectif semaine après semaine amputé de ses meilleurs éléments pour cause de blessure ou suspension. Quand ça ne veut pas…