Guère à son aise depuis son arrivée à Lens, Frédéric Duplus a sûrement livré sa meilleure prestation vendredi contre le GFC Ajaccio (2-0, 10e journée de Domino’s Ligue 2). Le latéral droit lensois a notamment réalisé un premier quart d’heure tonitruant, avant de se concentrer essentiellement sur les tâches défensives. Cette victoire, la 2e de la saison, il l’accueille avec soulagement :
Une victoire qui fait du bien dans les têtes ce vendredi ?
Elle fait vraiment du bien, oui. En plus, elle arrive à un moment où nous en avions besoin. Nous sommes contents d’avoir marquer deux buts, et d’avoir renoué avec la victoire à Bollaert.
Avec cette volonté d’emballer d’entrée la rencontre ?
Oui, c’était notre ambition, les consignes. Nous voulions mettre d’entrée un coup à cette équipe et montrer un visage conquérant dès le début. Cela a marché, avec ce but dans les premières minutes. Et puis nous avons peut-être le regret d’avoir trop reculé et d’avoir attendu, sans reproduire le jeu des premières minutes. On a su, aussi, dans la douleur, conserver ce 0 derrière.
Justement, pourquoi avoir décidé de reculer ? Une peur avec cette situation délicate ?
Non, pas une peur, mais quand on n’est pas trop en confiance, quand tous les éléments ne sont pas favorables, c’est toujours un peu compliqué. Et puis on a reculé. Ce n’était pas nos intentions. On a su le faire et on a su rester solides.
L’atmosphère avec les supporters s’est réchauffée aussi, non ?
Oui, comme d’habitude, il y a toujours une partie un peu réticente, on la comprend. Ca fait toujours plaisir de voir que ça chante dès le départ. Cela donne plus d’énergie dans ce qu’on entreprend.
Dans ce match, notamment au début, vous avez réussi à prendre vos marques après des premières apparitions délicates…
J’ai été un peu comme l’équipe. Bien au départ et puis c’était, par la suite, davantage de travail défensif. On commence à prendre nos marques petit à petit. Et quand on a un peu d’espaces dans le couloir, on commence à mieux se montrer. Ce n’est pas encore le top personnellement mais ça va venir…
Comment on prend les critiques quand on vient juste d’arriver, que l’on découvre un vestiaire, une équipe ?
Cela fait partie du métier. Les critiques me font avancer. J’ai encore beaucoup à apprendre et je pense que je suis dans le bon club pour apprendre.
Propos recueillis par Laurent Mazure