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J-M. Furlan et le cas Zakaria Diallo : « Ce qui a au-dessus, c’est l’institution »

Brendan Chardonnet blessé, Jean-Marc Furlan devrait faire appel à la recrue Jean-Charles Castelletto ce vendredi soir, à l’occasion du déplacement du Stade Brestois à Ajaccio (2e journée de Ligue 2). Le technicien finistérien a-t-il songé à rappeler Zakaria Diallo, toujours écarté du groupe car en instance de départ ? Il répond longuement :

« Quand le garçon vient vous voir et vous dit : « Coach, ne comptez pas sur moi, je m’en vais. » A deux reprises, donc ça va. Après, il y a deux façons de voir le football. Certains clubs peuvent dire : « Non, c’est un très bon joueur, il doit jouer. Peu importe l’impact sur le groupe, peu importe sur l’institution. » Et la deuxième façon, c’est « est-ce que l’institution est forte ? Quel impact cela a sur un groupe ? Comment tu veux construire un projet éthique, footballistique, si on fait dans l’instantané, dans le court-terme ? Peu importe l’institution, peu importe l’état d’esprit ».

Moi j’ai proposé à mon directeur sportif : tant que le joueur veut partir, il est au placard. Parce que l’on est le SB29. Ce qui a au-dessus, c’est l’institution. Peu importe les défaites. Car quand tu mets un état d’esprit particulier, un projet particulier, une identité particulière, peut-être que les défaites engrangées sur du court-terme peuvent être des victoires sur du plus long terme. Car l’ensemble du groupe, les futurs joueurs, peuvent dire en voyant le club : « Attention, il y a une autorité à Brest, et une identité qui se dégage. Ce n’est pas le joueur qui est roi ! » Au-delà de ça, j’ai de très bons rapports avec Zakaria Diallo. Je défends les intérêts d’une entreprise. Même si je dois morfler et perdre quelques matchs.

Si j’étais président, je verrais les choses comme ça : au-dessus, c’est l’institution, notre identité, qui on est. Et ça, on ne déroge pas à la règle, même s’il y a des défaites. C’est pour ça que les institutions anglaises, espagnoles ou italiennes sont largement au-dessus de nos institutions à nous. Car nous avons dérogé à ces règles. Et l’esprit sportif, ce n’est pas ça. Depuis 100 ans, l’ensemble de la société, le sport s’est créé sur le progrès et les liens sociaux. Maintenant, on passe sur un truc ultra où l’argent est roi, et où la communication et reine ! Cela pose problème.« 

Source : Site officiel de Brest

http://maligue2.wpsite.fr/2017/08/02/le-stade-brestois-dement-une-offre-pour-christophe-mandanne/

Vos commentaires :

  1. SCIEUR

    Chapeau Mr Furlan pour cet état d'esprit !

    1 réponse

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