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Entretien – Nuno Da Costa : « Ma blessure avant tout due à un état de stress »

Nuno Da Costa a effectué son retour sur les pelouses de Ligue 2. Vendredi avec Valenciennes, il est entré en jeu en cours de seconde période alors que le score était déjà de 2-0 en faveur des Nordistes face à Troyes (32e journée). L’attaquant, blessé depuis mi-février aux adducteurs, et en conflit avec son président, a loupé un penalty. Mais il a surtout pu retrouver des sensations disparues. A l’issue de la rencontre, il a eu la gentillesse de se confier.

Nuno, comment vous êtes-vous senti sur le terrain pour ce retour ?

Cela a tenu la route. Après, ce fut un peu plus difficile du fait que je sois rentré sans m’échauffer. Pour ce match dans le match, au niveau cardio, c’était un peu plus difficile. Collectivement, comme nous étions dans une phase ascendante et que nous arrivions bien à contenir Troyes, cela a été plus facile pour moi en tant que contre-attaquant de jouer. Pour une première, c’est plutôt pas mal.

Vous raté un penalty… il vous reste en travers de la gorge ?

Cela me tenait à coeur de marquer. J’ai fait un choix mais le portier adverse s’étend bien. Il va la chercher. Cela ne va pas me rester longtemps en tête. Je passe très vite à autre chose. La prochaine fois, j’espère marquer dans le jeu.

Comment se passe la découverte avec votre partenaire Mothiba, buteur ce vendredi ?

C’est un joueur qui nous apporte beaucoup. Il apporte un profil que l’on n’avait pas. Cela nous permet de garder plus les ballons, il se déplace plutôt bien. Ca va nous faire du bien de partager les tâches. Moi en profondeur et lui sécurité du ballon.

Cette histoire hivernale, avec le départ avorté, elle est derrière ?

Oui ! Mais après, je rentrais toujours sur le terrain avec la même mentalité. Qu’il y ait une histoire derrière ou non. Il faut savoir faire la part des choses. Ce qui se passe en dehors reste en dehors. Je suis rentré avec la même envie à chaque fois. Et beaucoup ont, à tort, pensé que ma blessure contractée contre Sochaux (adducteurs, Ndlr) était diplomatique. Non, je pense que c’était davantage due à un état de stress.

Psychologique ?

Oui, totalement. La situation était tendue pour moi et mes proches. Cela se ressentait involontairement au moment de la blessure. Ce qu’il s’est passé est derrière. Maintenant, il faut prendre un maximum de points pour accrocher le maintien le plus vite possible.

Pour vous, justement, vous avez tout intérêt à finir très fort personnellement et collectivement, afin de vous ouvrir encore plus de portes, non ?

Mon objectif est le collectif. C’est le maintien. L’individuel passera après. Pour l’heure, je dois retrouver mon niveau et aider les équipiers. Amener cet élan de confiance que j’ai eu lors de la première partie de saison.

Propos recueillis par Laurent Mazure

http://maligue2.wpsite.fr/2017/04/07/faruk-hadzibegic-au-complet-nous-etions-candidats-a-la-montee/

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