Ce matin, L’Est Républicain consacre une interview à Samuel Ollivier, présentation du multi Ligue 2 le vendredi soir et du match décalé du samedi après-midi sur la chaîne BeInSports. Dans un premier temps, le journaliste aborde le mode de sélections des affiches décalées, sachant que BeIn bénéficie du premier choix :
« Plusieurs critères entrent en ligne de compte dans le choix de l’affiche. En premier, il y a l’aspect sportif. Ensuite, on s’intéresse à l’opposition, à l’histoire entre les deux clubs, au remplissage du stade. À cela s’ajoute le fait que lors des six premiers mois de la saison, on s’est attaché à faire un état des lieux et à privilégier les découvertes. Notamment pour faire connaître les nouveaux coaches, les nouvelles équipes et les nouveaux joueurs. Voilà pourquoi on a par exemple programmé le derby entre le Paris FC et le Red Star, deux équipes qui n’étaient pourtant pas très bien classées. […] Le choix revient à la direction de BeIn. Mais nous sommes évidemment consultés. On peut aiguiller vers une équipe que l’on sait en forme. Ce qui est important de rappeler, c’est que l’affiche du samedi est choisie trois semaines en amont. La vérité du jour où on sélectionne ce match n’est pas toujours celle du jour où il est diffusé. »
Le cas de Nancy, peu diffusé depuis le début de saison sur BeIn, est ensuite évoqué :
« Même si ce n’est pas décisif, on préfère bien sûr diffuser des matches disputés dans une ambiance festive. C’est le cas à Lens, Metz et Nancy où il y a beaucoup de public. Lors de la deuxième partie de saison, on va encore plus se concentrer sur le sportif qui demeure la priorité numéro un. Je pense que Nancy va être diffusé bien plus souvent. Ce sera déjà le cas face à Brest, samedi, puis face à Clermont, le 29 janvier. »
Avant de revenir sur les clubs dont les matchs n’ont pas encore été retransmis en intégralité par la chaîne qatari cette saison (Niort, Clermont, Ajaccio et Valenciennes) :
« On essaye de diffuser un maximum d’équipes. Mais il se peut que certains clubs ne le soient pas. L’avantage que nous avons, c’est que nous pouvons rattraper ce déséquilibre dans notre multiplex du vendredi par le biais du match directeur (quatre fois pour l’ASNL) ou de reportages. »
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