Ce mardi soir, le RC Lens a concédé son 5e nul de la saison sur sa pelouse de Bollaert-Delelis (1-1, 15e journée de Ligue 2). Cette fois, c’est Niort qui a décroché ce très bon point. Les Chamois, auteurs d’une très bonne première mi-temps ponctuée d’un but de Kiki, auraient pu prétendre à mieux sans la réaction lensoise après le repos. Gardien des Sang et Or, Joris Delle a passé une soirée relativement tranquille. Il revient sur cette partie et évoque les échéances à venir.
Joris, comment analysez-vous ce nul ?
On s’est mis en difficulté tout seul. Après, on a essayé de reprendre le fil. Tactiquement, nous n’avons pas trouvé tout de suite les solutions. Nous n’avons pas pesé sur cette défense et nous avions frappé de loin. En 2e période, nous sommes repartis plus conquérants. Derrière, nous avons été plus incisifs. On marque sur une frappe de loin, à croire que c’était la solution. Nous nous sommes, par la suite, exposés un peu, sans concéder trop d’occasion. Mais Jordan Ikoko sauve la balle sur la ligne et sauve ce point. Après, c’est l’éternelle question : prenons-nous un bon point ? Sur le plan comptable, nous ne sommes pas satisfaits.
Cela fait 3 fois de suite que Lens marque dès le retour des vestiaires ici, que se passe-t-il ?
Ce sont des détails. On se fait planter sur un coup franc. Ce qui est embêtant, c’est d’être mené au score sur des conneries. Que l’on marque au début de première période ou en début de 2e, on s’en fout. Ce qui nous importe, c’est de faire des résultats.
C’est un comme comme face à Laval finalement (1-1)…
Oui, où nous sommes menés sur une conneries (rire).
Un match frustrant pour vous ?
Oui et non, car je n’ai pas beaucoup d’arrêts, sauf un plus une sortie aérienne musclée avec Koné. Des gardiens sont sollicités toutes les 10 minutes. Il faut juste rester concentrés.
Place à Ajaccio, puis Nîmes. 3 matchs en 6 jours, comment gérer cela ?
On gère la récupération. Moi, ça me plait de jouer tous les 3 jours, plutôt que d’avoir de longues semaines d’entraînement. Nous sommes dans une dynamique, à nous d’entretenir cela.
L’hommage aux victimes des attentats, ça fait démarrer le match différemment ?
Sur celui de ce soir non, car nous avions déjà eu ce moment de recueillement contre Quevilly en Coupe. Nous étions habitués. C’est triste, c’est malheureux, et la minute de silence a été vécue à fond. Pour tout le monde, c’est plus le citoyen qui s’est exprimé que le footballeur.
Laurent Mazure, à Lens