Valenciennes a chuté contre plus fort. Ce samedi (6e journée de Ligue 2), Dijon a amplement mérité son succès en terre nordiste. Car plus de qualités dans tous les domaines, et un peu plus de chance, peut-être…
Confirmation, Dijon a tout d’un prétendant à la montée. Le revers concédé contre Bourg-en-Bresse paraît très loin. Depuis, c’est du sans-faute. Du quasi-irréprochable. Tant dans l’envie, dans la combativité, dans le jeu proposé par la bande d’Olivier Dall’Oglio. Et quand ce dernier « reproche » à ses garçons un « manque de réalisme offensif », on comprend de suite qu’il s’agit d’un détail. Notamment pour la meilleure attaque de Ligue 2.

« Défaillance collective »
Ce samedi, Valenciennes espérait une attaque en berne chez son adversaire. Car au DFCO, Loïs Diony manquait à l’appel. En vain. Le trio Tavarés-Bela-Sammaritano a mis au supplice une arrière-garde dépassée. A l’image du capitaine expérimenté Yunis Abdelhamid. « Il a été défaillant, concède son coach David Le Frapper. Mais il s’est trouvé au même niveau que les autres. » L’après-midi a viré au cauchemar pour la jeunesse nordiste. Obligé d’être au maximum de leurs capacités pour se donner toutes les chances de leurs côtés, les hôtes du Hainaut ont déjoué. Ils n’ont pas su repartir sur leurs bases aoûtiennes. Face à de robustes dijonnais, cela ne pardonne pas. « La défaillance est collective, ajoute David Le Frapper. Cela fait partie de notre apprentissage. » Les 7 251 spectateurs ont bien vu la différence de niveau entre les 2 clubs.
Valenciennes panse ses plaies, Dijon savoure

Laurent Mazure, à Valenciennes


