C’est vrai, je ne parle rarement d’Auxerre. Bon, je garde une certaine rancœur envers Guy Roux. Vous voyez le lien ? Trêve de plaisanterie. Auxerre n’apparaît guère souvent ici car, à l’image de son entraîneur Jean-Luc Vannuchi, cette équipe travaille (bien) dans l’ombre. Lui n’a que l’origine d’un sudiste. Le caractère se veut plus calme, posé, réfléchi. Jamais l’homme de 44 ans n’explose, dans les médias ou à l’intérieur de son groupe. Un vestiaire qu’il veut sain, irréprochable sur le terrain, doté d’un bel état d’esprit. Le coach comme le club méritaient d’être mis en avant.
L’AJA peut toujours rêver. Rêver à une fin de saison d’anthologie. Une Coupe de France ? La demi-finale à disputer contre Guingamp ce mardi permet d’entrevoir le Stade de France. Un bon début. Mais au-delà de cela, la remontée en Ligue 1 paraît de plus en plus dans les cordes. La huitième place ne signifie rien en soit. Avec 45 points, 4 longueurs séparent les Bourguignons de l’élite. 4 foutus points qu’ils doivent combler et compter sur les défaillances de Dijon, du Gazélec ou de Brest.
Ca tombe bien, ces formations n’avancent plus, craquent à l’aube du sprint final. Et puis, histoire d’appuyer cette théorie, les Pierre Bouby, Cheick Diarra et l’expérimenté Sébastien Puygrenier voudront à coup sûr ramener 3 unités de plus de leur voyage en Bretagne. A l’Abbé-Deschamps en Coupe et à Brest samedi, l’AJ Auxerre espère de nouveau faire parler d’elle. A moins que son secret ne repose dans son silence. Dans ce cas, chut, nous reviendrons une fois la montée officialisée…