La Ligue 2, ce championnat truqué…L2 Gate. La corruption en Ligue 2. Les mots n’étaient pas assez forts ce matin, il fallait bien se lâcher après tout ce temps sans affaire néfaste pour le football français ! Après Luzenac et Adriano, les deux seuls sujets dignes d’intérêt pour certains médias nationaux, la troisième opportunité de parler Ligue 2 était enfin là !
De notre côté, le mardi est consacré au billet d’humeur. Ligue 2, bien entendu ; car oui, on parle de Ligue 2 toute l’année. Et on regarde les matchs aussi. Et on se fait chier parfois. Et on se rappelle, souvent. Et on était donc là, au printemps dernier, devant ces « matchs truqués ».
Caen-Nîmes, rappel des faits : le 5 mai, la LFP décide, lors d’une réunion téléphonique provoquée en dernière minute, de faire rejouer le match Caen-Nîmes le mardi 13 mai, juste avant la dernière journée de championnat. Une rencontre qui devait avoir lieu le 14 mars, à laquelle les gardois n’avaient pu se rendre, faute au brouillard persistant sur la Normandie. Nous vous passons la gestion calamiteuse (une fois n’est pas coutume) de cette affaire par la Ligue. Toutefois, au vu de la bataille que s’étaient alors livré les deux clubs, permettez le doute sur la nature et la précipitation de l’arrangement passé entre les deux présidents… Au coup d’envoi du match, les deux équipes se retrouvaient en position de monter et se maintenir en terminant la rencontre sur un match nul. Ce qui se produit. Faire un match nul qui arrange les deux équipes, est-ce truquer une rencontre ? Pas d’autre question Monsieur le juge.
Dijon-Nîmes : le 25 avril, les bourguignons explosent les gardois 5-1. A domicile, leur point fort depuis le début de saison, sans l’ombre d’un doute. Un commentaire ? La parole est à l’accusation.
Angers-Nîmes : le 6 mai, Nîmes s’impose 2-3 à Angers et entrevoit le maintien. Ce match qu’Angers ne devait pas perdre pour espérer encore avoir une toute petite chance de montée, les angevins l’auraient laisser filer ? Les scoïstes étaient en totale perte de vitesse à cette période, ils venaient de se faire éliminer en demi-finale de Coupe de France et de subir une défaite à domicile quinze jours auparavant contre Caen (1-2) les mettant en situation très délicate pour la montée. Avec beaucoup de blessés et une fin de saison compliquée, cet revers face à Nîmes apparaissait alors, pour les observateurs de la Ligue 2, comme une demi-surprise.
Qu’est ce qui a conduit les enquêteurs à se pencher sur ces rencontres ? L’homme d’affaires, Serge Kasparian. On en parlait déjà le mois dernier. Aurait-il tenté de passer des arrangements avec certains membres des clubs adverses de son équipe ? Personne ne peut l’affirmer aujourd’hui. Si tel était le cas, certains dirigeants de clubs auraient-ils cédé à la tentation ? Impossible à dire, et au vu des faits relatés précédemment, cela semble loin d’être si évident. Laissons donc le temps aux enquêteurs de faire leur travail sans céder à la tentation du buzz médiatique. Et, supporters d’autres équipes, ne vous réjouissez pas trop vite, votre club a au moins une fois été soupçonné d’un match truqué depuis l’apparition des paris, et n’est surement pas à l’abri d’un coup de projecteur néfaste.
je me souviens d'un match ou le DFCO égalise à nimes à la 93eme minute.....et ou le préz nimois avait plus ou moins dit qu'odo n 'était plus en odeur de sainteté à nimes..... de là à essayer de le faire tomber.....why not ! ;-)
C'était l'ancien président nîmois non ? Parce que là c'est Jean-Marc Conrad qui est concerné...