L’actuel joueur de l’Olympique Lyonnais Lindsay Rose inaugure une nouvelle rubrique sur le site, l’interview d’anciens de Ligue 2. Et il a des choses à dire…
MaLigue2 : Vous avez presque disputé une centaine de matchs sous le maillot du Stade Lavallois, vous suivez toujours le parcours des Tangos en Ligue 2 ?
Lindsay Rose : Bien sûr, je suis la Ligue 1 et la Ligue 2. Et plus particulièrement les clubs où je suis passé, Laval et Valenciennes.
Vous avez encore des connaissances là-bas ?
Oui, encore pas mal, je suis d’ailleurs passé au club de Laval il y a quelques jours pour voir toutes ces personnes. Ca fait toujours plaisir de revoir des personnes avec qui ont à joué, prendre le temps de les croiser.
Comment voyez-vous Laval et Valenciennes cette saison ?
Laval commence à bien s’implanter en Ligue 2, c’est une équipe fiable même si elle joue souvent le maintien. Ils ont pris un très bon départ, chose qui n’était pas souvent arrivée, s’ils continuent sur cette dynamique ils peuvent faire quelque chose d’intéressant, se hisser en première partie de tableau. C’est pareil pour Valenciennes, qui malgré un très mauvais départ est une équipe à très fort potentiel. Malgré tous les changements qu’il y a eu, je pense que Valenciennes terminera en première partie de tableau cette année.
A titre personnel, la Ligue 2 vous a permis de commencer très jeune en pro. C’était une chance finalement de démarrer dans un club de Ligue 2 ?
J’ai pû avoir du temps de jeu, engranger de l’expérience, prendre ce que j’avais à apprendre en terme de jeu et de temps de jeu. C’est vrai que ça m’a permis d’exploiter tout ce que je voulais faire. Au lieu d’être prêté par un club de Ligue 1 dans un club de Ligue 2, j’ai démarré directement en Ligue 2 et ce cursus s’est avéré plutôt positif pour l’avenir.
Y-a-t-il des spécificités acquises en Ligue 2 qui vous servent aujourd’hui en Ligue 1 ?
En Ligue 2, il y a plus de duels, plus de contacts. Ils ne sont pas forcément plus forts qu’en Ligue 1, mais il y en a plus, ça se joue plus dans l’intensité. Et ça permet d’être bon dans le duel, il faut toujours être très concentré là-dessus. En Ligue 1, ça se joue plus dans les déplacements, mais quand il y a des duels, ils sont beaucoup plus forts dans l’impact.
Une autre différence se trouve dans le rythme des rencontres : le jeu peut aussi aller très vite en Ligue 2, mais sur un temps plus court, avec parfois dix minutes très intenses puis des périodes « de vide », où il ne se passe plus grand chose, avant un autre moment « de folie ». C’est moins le cas en Ligue 1, le rythme est beaucoup plus linéaire, il faut rester concentré en permanence.
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