…mais c’est tellement mieux : un courrier signé du maire de Toulouse en date du 25 août qui confirme la mise à disposition du Stadium Municipal au club de Luzenac, le temps de réaliser les travaux au stade Ernest Wallon !
Les sages de la LFP ont encore frappé lors du Conseil d’Administration du 27 août, même si cette fois certains ont eu la lucidité de voter en faveur de la réintégration du LAP en Ligue 2. L’occasion de nommer ces 4 personnes : Raymond DOMENECH (UNECATEF) ; Philippe PIAT (UNPF) ; Pierre REPELLINI (UNECATEF) et Sylvain KASTENDEUCH (UNFP).
Face à l’entêtement décisionnaire du Conseil d’Administration de la Ligue de Football Professionnel, le club ariégeois a décidé de jouer la transparence totale : tous les documents qui ont été transmis au CA de la Ligue montrent bien le règne de l’incohérence dans la gestion de ce dossier par les instances.
Le combat de Luzenac n’est pas celui du foot populaire ou du « petit club de province », ce serait résumer trop rapidement la question et cantonner celle-ci à une case bien trop étroite. Les supporters de clubs relayent ainsi le message dans les tribunes, félicitons-les pour cette prise de position et de parole, chose toujours plus difficile pour eux.
Il est maintenant temps que l’ensemble du monde médiatique et footballistique français prenne la mesure de ce dossier, géré d’une manière parfaitement catastrophique par une Ligue de Football Professionnel qui s’entête dans une stratégie de pourrissement de l’affaire, quitte à faire passer les dirigeants de Luzenac pour des menteurs et des incompétents. Car pendant ce temps, la Ligue 2 avance… Les valeurs du sport, du partage, du lien social et de l’accompagnement des moins favorisés, si souvent évoquées dans les beaux discours de nos dirigeants, deviennent de fait totalement dénuées de sens lorsque leur attitude se révèle aussi rude.
Enfin, pour les derniers esprits tordus qui argumenteraient que ceci n’est pas une convention ; nous leur rétorquerons ce qu’un artiste belge du siècle dernier aurait pu répondre : « Considérez l’objet comme une réalité concrète, et non pas en fonction d’un terme à la fois abstrait et arbitraire ». A bon entendeur…