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Ligue 2 ; J36 : Cinq hommes sont dans un ascenseur…

Crédit : formationssiap.net
Crédit : formationssiap.net

Cinq hommes se trouvent au rez de chaussée d’un immeuble. Souhaitant monter à l’étage, ils entrent dans un ascenseur. Albert, visiblement pressé, en premier. Suivi de Patrice, Antoine, Pablo et Pascal. Jusque là, tout va bien.

Une fois tous à l’intérieur de la cabine, Antoine, posté devant les boutons d’étage, appuie sur le numéro 1. Rien ne se passe. Il reproduit son geste de pression. Toujours rien… Il se tourne alors vers ses compères qui le regardent étonnés, voire agacés pour les deux du fond, Albert et Patrice. Il se sent obligé de se justifier : « Je ne comprends pas, j’appuie pourtant sur le bon bouton. » Pablo et Pascal ne réagissant guère, comme non concernés par cette situation, Albert se fraie un chemin entre les deux hommes et, arrivé devant les commandes d’étage, appuie fermement sur le bouton 1. A nouveau, rien ne se passe. « Merde, grommelle-t-il pour lui même, je suis pressé, pas le temps pour ces conneries de machines, après tout je suis un homme de la terre ! » et il sort immédiatement de la cabine en direction de l’escalier. Qui le mènera au premier étage quelques secondes plus tard, bien avant les autres…

Pendant ce temps, Patrice se décide à essayer une autre solution et s’approche de la commande. Antoine lui laisse poliment la place, attentif et peu inquiet du souci technique. Patrice appuie sur le bouton de fermeture des portes, qui s’exécute immédiatement. Un petit sourire de satisfaction se lit sur son visage et, sûr de lui, il actionne ensuite le bouton 1. Avec succès cette fois, l’ascenseur débutant son élévation. Pablo et Pascal ne s’en satisfont même pas, ils sont bien là où ils sont, au fond de la cabine, simplement attentifs à la situation.

Quelques instants plus tard,  un léger son de cloche retentit et les portes s’ouvrent de chaque côté. Patrice sort immédiatement, il aperçoit au fond du couloir Albert déjà arrivé et se décide à le rejoindre. En marchant, il se rappelle avoir oublié quelque chose dans sa voiture. « Pas grave, se dit-il, je redescendrai dès que je pourrai » et poursuit son chemin. A l’instant précis où Antoine pose le premier pied hors de la cabine, il se demande s’il a bien rendez-vous à cet étage. Il s’arrête net et cherche alors dans sa poche la lettre d’invitation qui l’a amené ici. C’est alors que les portes commencent à se refermer automatiquement. Ne souhaitant pas bloquer à nouveau l’appareil, il fait un pas en arrière et retourne à l’intérieur.

Les portes sont maintenant closes, Antoine regarde gêné les deux autres hommes, qui ne mouftent toujours pas. « Je ne suis pas certain d’être obligé de monter, je me demande si mon rendez-vous n’est pas au rez-de-chaussée » s’excuse-t-il devant Pablo et Pascal. Ce dernier répond enfin : « Aucun souci, prenez votre temps. Je ne suis pas pressé. » Pablo hoche la tête mais ajoute toutefois : « Pour ma part, j »ai bien rendez-vous au premier, je ne suis pas sûr de l’heure mais il faudra bien que j’y aille » et il appuie alors sur le bouton d’ouverture des portes. Cette fois-ci, celui-ci ne répond pas. A son tour, Pascal tend le bras pour essayer de sortir de la cabine, glissant un « On ne sait jamais » à ses compagnons d’infortune. Mais rien n’y fait.

Trois hommes sont maintenant bloqués dans un ascenseur. L’un ne sait pas trop s’il doit monter, l’autre à quel moment. Et le troisième vient de tenter sa chance, sans succès. Lequel sortira le premier ? C’est une autre histoire…

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