Les semaines se suivent et se ressemble dans les Deux-Sèvres. Les Chamois Niortais sont incapables de gagner. Cela fait désormais 4 mois que cela dure. Ce vendredi, ils ont été défaits par Sochaux à René Gaillard (0-1, 30e journée de Ligue 2). Si le matelas de points reste assez épais par rapport à la zone rouge, il ne faut plus traîner en route. Pascal Plancque, lui, a bien conscience de la situation. Comme celle d’être de plus en plus sur la sellette.
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« Il y a un peu de tout. De la tristesse, de la déception, de la frustration. On n’a pas fait le match que l’on voulait faire. On est dans le dur. Tout le monde le sait. On ne s’en cache pas. Suis-je en danger ? Par définition, un entraîneur est toujours en danger. Personnellement, je suis le premier touché, le premier malheureux de la situation. Je ne suis pas arrivé dans une équipe qui tournait du feu de Dieu. Il y a quelques circonstances atténuantes, même si ce n’est pas le moment d’en parler. Si j’ai le sentiment que mon message ne passe pas, ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas besoin de me pousser pour que je parte. Je suis un grand garçon. Les mauvais résultats qui s’accumulent fragilisent toujours un entraîneur. Je suis peut-être un coach sur la sellette ou en danger, mais je suis combatif. »
Je pense vraiment au gâchis de ses derniers mois, je ne dis pas que la mayonnaise ne prend pas mais il y a sûrement des questions à se poser sur l avenir de celui ci.