Troyes est aux portes du top 5. Les Aubois, avant de recevoir Grenoble ce vendredi soir (30e journée de Ligue 2), sont 6es à 2 longueur de la 5e place. Bien situé dans le sprint final, il serait dommageable de ne pas jouer la montée jusqu’au bout. Daniel Masoni, le président de l’ESTAC, ne dit pas l’inverse. Seulement, une année de plus en L2 ne serait pas rédhibitoire, bien au contraire.
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« L’objectif, c’est de monter dans les deux ans. Si ce n’est pas cette année, ce sera plus affirmé la saison prochaine. […] On ne va pas refuser la possibilité de jouer la montée ! On a fait un point à mi-saison mais on ne va pas s’affoler, ni se mettre la pression. […] Entre la volonté et l’opportunité, il y a une différence. Depuis dix ans, on n’a jamais été dans l’obligation, mais seulement d’avoir les moyens pour redémarrer la saison suivante, de rester dans le top 40 français. Après, on prend ce qui vient. […] Monter en Ligue 1 est toujours très intéressant financièrement. C’est plutôt sur le plan moral que c’est usant (de faire la navette, Ndlr). Et puis il y a le risque de s’enterrer en Ligue 2, de perdre une dynamique. La Ligue 1, ce n’est pas une obligation, mais un énorme plus. »
Source : L’Est Eclair