A la recherche d’une victoire depuis début novembre, l’AS Béziers plonge de plus en plus au classement en Ligue 2. Les Biterrois sont désormais à trois longueurs du barragiste (Sochaux) et à quatre du premier non-relégable (Nancy). Avec trois rencontres consécutives à venir au stade de la Méditerranée (où l’ASB ne s’est toujours imposé cette saison), les prochaines semaines risquent d’être décisives pour les hommes de Mathieu Chabert. Interrogé par nos confrères de France Bleu Hérault, le coach biterrois
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« Le match nul contre Niort vendredi ? On arrive bien sûr à en garder du positif. Dans notre situation, tous les points sont bons à prendre. Même si ce n’est qu’un point et qu’on espérait en prendre plus. Il faut arriver à enclencher une série. Et là, on a réussi à accrocher un deuxième match nul d’affilée. C’est le début d’une petite série certes, mais qui peut nous remettre en confiance.
Le maintien ? Evidemment ce n’est pas mort. Sinon, on aurait rien à faire là. On savait que ce serait compliqué mais on doit finir premier de ce mini-championnat à 4, voire à 5 avec le Gazélec Ajaccio qui a sept points d’avance sur nous. C’est notre objectif toutes les semaines de gratter des points sur les équipes qui sont devant nous en étant costaud, en serrant les dents, en s’accrochant… On est persuadé que le jour où cela va tourner, on va réussir à faire repartir la machine en avant. Ce sont des moments difficiles mais quand on va s’en sortir, on en retira que du positif.
Je n’ai pas besoin de dire à mes joueurs qu’on va s’en sortir. Je ne fais que l’entretenir parce que cela vient d’eux surtout. Ce sont eux qui croient, et bien évidemment que, nous aussi (le staff, ndlr.), on y croit. Avec le nouveau staff, on insuffle une nouvelle dynamique. Ce sont des petites choses qu’on met en place tous les jours, comme une nouvelle manière de travailler à l’entraînement. Sur les quatre derniers matchs, certes on ne marque pas beaucoup, mais on fait deux clean-sheets. Et on n’a perdu qu’une seule fois, contre le leader. On cherche des motifs de satisfaction partout et on sent que le bout du tunnel n’est vraiment pas loin. »
Et au bout du tunnel : c'est le National