Ancien joueur du FC Sochaux-Montbéliard de 2014 à 2018, Florin Berenguer a rejoint l’Australie l’été dernier et le club de Melbourne City. Mais être à l’autre bout du monde n’empêche pas le milieu de terrain de 29 ans de suivre de près l’actualité de son club formateur. Dans un entretien à France Bleu Belfort-Montbéliard, il est revenu sur les conditions de son départ du FCSM.
A lire aussi >> Photos – La joie de Nancy, la détresse de Sochaux (27e journée de Ligue 2)
« Mon départ ? Non pas du tout de regrets. Après j’éprouve de la tristesse vis-à-vis du club parce que ça me fait mal au coeur de le voir dans cette situation. Ce n’est pas ce que j’avais souhaité même à mon arrivée à Sochaux en 2014. Quand je suis arrivé, il y avait un beau projet avant que PSA ne vende le club. C’est vrai que pendant mes quatre années au FCSM, en étant joueur, on essaie de faire la part des choses et de se concentrer uniquement sur le terrain mais ce n’est pas si simple que ça. Et si Sochaux en est là aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas de fumée sans feu. On se disait souvent qu’on est les premiers responsables sur le terrain mais il n’y a pas que ça, je pense que la situation extra-sportive fait du mal à tout le monde. Moi, c’est ce que j’avais ressenti cet été après les discussions avec les dirigeants espagnols. Je ne me retrouvais pas dans ce qui avait été dit, enfin peu de chose m’avait été dit déjà, et je ne me retrouvais pas là-dedans. Ça s’est confirmé peu de temps après avec le début de championnat et ensuite avec tous ces départs. »