Que de rebondissements chez les Chamois Niortais. Depuis une semaine, le club des Deux-Sèvres vit au rythme de l’affaire Patrice Lair. Le technicien avait décidé de partir sur un coup de tête, avant de revenir ce lundi à l’entraînement matinal, sans y prendre part. Dans l’après-midi, l’entité niortaise annonçait la mise à pied de son coach. Pour la première fois, ce dernier est sorti de son silence et de manie pas la langue de bois.
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Tout d’abord, il assure qu’il aurait dû reprendre sa place d’entraîneur. « C’était presque fait », confie-t-il à La Nouvelle République. Mais un échange téléphonique avec Mickaël Hanouna, le directeur sportif, change la donne. « Ca a chauffé », selon Patrice Lair, qui n’apprécie pas la manière de celui qui est en ce moment au Cameroun. « C’est très compliqué. Je voulais qu’il travaille d’une autre façon, surtout dans le respect des gens, ce qui n’est pas forcément le cas. » Aujourd’hui, c’est donc « Hanouna ou moi ».
La cause de son départ inattendu ? « Un ras-le-bol de la politique au sein du club »menée par Mickaël Hanouna.« Il fallait bien tenter de faire bouger les choses. Au club, ils ont tous peur de se faire virer. » Patrice Lair se dit « aigri, déçu », surtout que « personne ne bouge ». Il estime que le club doit devenir « une entreprise avec des gens à leur place à tous les niveaux ». Surtout, il souhaite que « les gens ouvrent les yeux ».
Au sujet d’une éventuelle tension avec ses joueurs, Patrice Lair confirme ne pas avoir été satisfait à l’issue du match de Coupe de France gagné 1-0 à Challans. Les joueurs ont fait part de leur fatigue avant de s’excuser. « Les joueurs, je pense les avoir assez encensés comme ça. Donc ce n’est pas ça, qui m’a motivé à partir. Les dirigeants le savent bien, mais ils se cachent. » Des dirigeants qui, selon l’ex-coach des féminines du PSG, « ne veulent pas monter pour ne pas perdre leur pouvoir ».
