Les Chamois Niortais ont concédé leur deuxième défaite à domicile de la saison en Ligue 2 ce vendredi face à Châteauroux (1-0). Un court revers à cause d’un but encaissé sur une contre-attaque suite à un corner pour le club des Deux-Sèvres. Une action qui symbolise les reproches de Patrice Lair à ses joueurs après la rencontre : un manque d’expérience pour conserver le match nul et des coups de pied arrêtés mal tirés.
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« C’est une défaite logique. On a fait un mauvais match, battu dans l’impact, pas assez de maîtrise. J’ai perdu (sur blessure ndlr.) Quentin Bena au milieu de terrain. Le seul qui pouvait peut-être rivaliser dans le jeu aérien. Certains joueurs n’étaient pas à leur niveau habituel techniquement. On perdait trop vite le ballon. On frôle la correctionnelle dans les 20 premières minutes. Si on avait été mené 2-0, il n’y aurait pas eu grand chose à dire. Ce que je reproche à mes joueurs, c’est d’être parti à l’abordage alors qu’on tenait le match nul. Cela aurait été plus intelligent de ne pas sortir comme ça mais c’est la jeunesse… Ils veulent aller marquer, ça part d’un bon sentiment. On a montré certaines limites. On a fait une erreur que j’ai du mal à accepter parce que rester avec un seul joueur derrière, c’est prétentieux surtout contre une équipe qui sort très vite.
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Sur les coups de pied arrêtés, on a été catastrophique. Les corners n’ont pas été bien tirés, les coups-francs pas cadrés… Alors qu’on a eu des situations intéressantes pour égaliser. C’est sûr que Dylan Louiserre nous manque beaucoup sur les balles arrêtées. C’est dommage que l’absence d’un seul joueur ne nous permettent pas de se créer d’occasions sur ce genre de situations. (…) On a un potentiel de joueurs qui découvrent la Ligue 2 et c’est compliqué. Cela fait trois semaines que j’entends que des conneries, qu’on a une équipe capable d’être dans les cinq premiers… Qu’on ne descende pas déjà ! Il faut être réaliste. On a fait un début de saison extraordinaire mais en gagnant des matchs à la limite. Si je réclame des joueurs à mes dirigeants depuis deux, trois mois, c’est qu’il manque quelque chose. Par exemple, quand on a un coup-franc sur le côté droit, on n’a pas de gaucher pour envelopper le ballon. Maxime Barthelmé je le prends tous les jours. Mais c’est à moi de trouver les solutions, de faire progresser mes joueurs. (…) Je suis déjà à +4 points par rapport à ce que j’avais prévu, je suis bien. Et il reste encore quelques matchs. Mes joueurs m’ont donné trop de bons moments pour les assassiner maintenant. Certainement pas. »
