L’AJ Auxerre va mal. Avec sa nouvelle défaite contre le Paris FC (0-2) lors de la 12e journée, les Bourguignons se retrouvent à une inconfortable 18e place en Ligue 2. Loin, bien trop loin de l’objectif initial de l’AJA de se mêler à la lutte pour la montée après une saison 2017-2018 déjà très poussive. La place de Pablo Correa en tant qu’entraîneur est-elle menacée ? Le président Francis Graille en dit plus dans les colonnes de l’Yonne Républicaine.
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« Je ne veux pas faire de bêtise. Il y a le feu, il ne faut pas se le cacher, ça serait ridicule. Mais malgré la gravité de la situation, il ne faut pas faire n’importe quoi. La situation est grave et difficile, mais pas désespérée. Je vois et j’entends tout ce qui se dit, je ne suis d’ailleurs pas hermétique à tout ça, ce serait fou de ne pas étudier tous les scénarios. Mais il faut garder la tête froide car on a des échéances très rapides. On a trois matches en dix jours et il faut les préparer en laissant les joueurs, qui ont une pression maximum, dans une certaine sérénité. Le propre d’un manager est de garder son sang-froid. L’enjeu est fort et on ne peut pas faire ce genre de choses à la va-vite. Je laisse donc les gens travailler. Pablo sera sur le banc à Nice, à Metz et contre Niort. Je ne suis pas lâche, je ne suis pas du genre à me résigner. »