Formé à Nancy, Mickaël Diakota n’a jamais connu la joie d’évoluer chez les professionnels. En 2008, alors qu’il évoluait parmi les équipes de jeune de l’ASNL, il se rompt le tendon d’Achille en plein match. La convalescence sera longue. Surtout, il quittera le club lorrain. Depuis, le milieu a beaucoup voyagé en France : Noisy-le-Sec, Luzenac, Colmar, Raon L’Etape et Béziers. Recruté l’été dernier, il a activement pris part à la montée biterroise en Ligue 2. Ce vendredi, le destin lui offre l’opportunité de se mesurer face à…son club formateur, à Marcel Picot. A 27 ans, il n’est jamais trop tard pour débuter en pro.
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« Comme quoi, tout est possible. C’est beaucoup de fierté d’aboutir à ça après le parcours que j’ai eu. C’est rare et je savoure encore plus. J’ai vu d’autres joueurs y arriver avant moi et ça m’a boosté. Notamment Kévin Fortuné, qui était avec moi à Luzenac et qui a signé pro à Lens, à 27 ans également. […] C’est marrant de disputer ce premier match face à mon club formateur. Beaucoup de personnes sont parties, mais je vais croiser quelques connaissances : Arnaud Leserteur, Gaby, Sébastien Hanriot, Modou Diagne, qui était avec les jeunes, et aussi Anthony Koura avec qui j’ai joué à Luzenac. »
Source : L’Est Républicain