Sauf retournement de situation de dernière minute, la Domino’s Ligue 2 connaît désormais le nom des 20 entraîneurs qui dirigeront les clubs de la saison 2018-2019 lors de la première journée de championnat le 27 juillet prochain. Et il aura fallu attendre jusqu’au 22 juin, soit juste un mois avant la reprise officielle, pour que le tableau soit complet. Malgré la montée, Grenoble s’était en effet offert un feuilleton mouvementé avec son désormais ancien coach Olivier Guégan, qui venait de réaliser deux montées consécutives. Une situation longtemps entretenue floue par le manque de communication du GF38, mais actée par l’intronisation de Philippe Hinschberger, de retour en L2 après son dernier passage à Metz ponctué d’une accession.
Antonetti, 14 ans plus tard
Les Grenats justement, repartent également sur un tout nouveau projet. Exit, Frédéric Hantz, qui n’a pas su maintenir le club en Ligue 1, après avoir pris la suite de Philippe Hinschberger. Pour guider le club lorrain, Frédéric Antonetti va signer son grand retour sur un banc, deux ans après la fin de l’aventure au LOSC. Un retour en toute humilité dans la deuxième division pour le technicien de 56 ans, qui n’avait plus coaché à ce niveau depuis… 2004 !
Un retour en Ligue 2, c’est également le cas pour Philippe Montanier. Bien connu dans la région des Hauts-de-France après des passages à succès à Boulogne-sur-Mer, qu’il a mené du CFA à la L1, puis à Valenciennes dans l’élite, où son équipe sera parfois surnommée « le Barça du Nord », l’entraîneur de 53 ans a décidé de relever le défi du RC Lens. Sa mission dans l’Artois: faire (enfin) remonter ce club historique dans le Top 20 français, après trois saisons de frustrations pour les supporters en L2.
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Bazdarevic connaît la recette
Toujours du côté des come-back, saluons le retour de Mécha Bazdarevic du côté du Paris FC pour remplacer Fabien Mercadal, recruté par Caen en L1. Le technicien bosnien, sélectionneur de son pays entre 2014 et 2017, était à la recherche d’un projet excitant. Celui de développer le deuxième club de la capitale derrière le PSG en est un. Après avoir été LA surprise de la saison 2017-2018, le PFC sera attendu au tournant. Ancien coach d’Istres et Grenoble, Bazdarevic connaît bien la recette des montées, puisqu’il a emmené ces deux clubs de Ligue 2 en Ligue 1 dans sa carrière.
La montée, Rui Almeida avait été tout proche de la connaître lors de sa toute première saison en France en Ligue 2 avec le Red Star en 2015-2016. Pour quelques points, le club de Saint-Ouen, promu, n’avait pu prendre l’ascenseur… avant de descendre l’année d’après. Le Portugais avait tenté de se relancer à Bastia en L1, sans parvenir à sauver le Sporting. Revanchard, Almeida succède à Jean-Louis Garcia sur le banc de Troyes, un club habitué à faire le yo-yo ces dernières années.
Le pari Lair, l’inconnu Aira
Beaucoup plus stables en L2 que l’ESTAC, les Chamois Niortais démarrent eux aussi d’une page blanche avec Patrice Lair. Si le coach de 57 ans dispose de très solides références dans le monde féminin, après avoir dirigé notamment l’ogre OL et son outsider PSG, son parcours et son expérience avec les clubs masculins sont peu étoffés chez les professionnels. Un véritable pari du club des Deux-Sèvres.
Un pari, c’est aussi le mot adéquat au FC Sochaux-Montbéliard version Baskonia-Alavès. L’effectif a été complètement chamboulé pendant l’intersaison, et pour guider cette nouvelle troupe, le jeune Espagnol José Manuel Aira a été choisi. Le technicien ibérique sévissait du côté du NK Rudes en Croatie, et connaît donc déjà bien la maison et les méthodes de Baskonia, ainsi que la majorité des recrues qu’il retrouve dans le Doubs. Un gain de temps appréciable sans aucun doute à l’aube d’une nouvelle ère au FCSM. Mais impossible, pour le moment, de prévoir quel objectif disputeront les Lionceaux cette saison, avec autant d’incertitudes et de nouvelles têtes dans toute l’entité.
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Dorian Waymel