Depuis mardi matin, l’affaire Kaznowski est au coeur de l’actualité du RC Lens. Encore une fâcheuse histoire extra-sportive dont les Sang et Or se seraient bien passés. Guillaume Kaznowski, supporter lensois et élu Patriote dans le Nord-Pas-de-Calais, avait déposé plainte pour violence à l’encontre de 3 joueurs lensois : Abdelrafik Gérard, Abdellah Zoubir et Souleymane Diarra. Selon le jeune homme, il aurait été victime de coups et son téléphone aurait été cassé volontairement, alors qu’il souhaitait filmer le début d’une petite altercation entre ces mêmes joueurs et un noyau de supporters, lundi soir à la sortie du stade Bollaert-Delelis.
A lire aussi >> Diarra, Zoubir et Gérard « peut-être pas irréprochables, mais pas fautifs » selon un Eric Sikora « confiant » avant Reims
Une enquête avait immédiatement été ouverte. Après la confrontation de ce mercredi après-midi entre les 4 protagonistes, le parquet de Béthune a rendu ses premières conclusions. Ainsi, le procureur Philippe Peyroux indique à nos confrères de La Voix du Nord que « toutes les personnes auditionnées indiquent qu’il a proféré des insultes racistes envers les joueurs. C’est un stadier qui l’a ceinturé, pour le séparer des joueurs. Personne n’indique qu’il a pris un coup à la tête.
Désormais, Guillaume Kaznowski ferait désormais face à 2 plaintes pour injures racistes portées par 2 des 3 joueurs artésiens. « Il y a manifestement eu un certain nombre de contre-vérités affirmées », expose le procureur qui poursuit : « Il a voulu faire le buzz sur les réseaux sociaux. On verra s’il n’ira pas le faire en correctionnelle. »
