Petite sensation à Bollaert-Delelis ce mercredi soir. Troyes, pensionnaire de Ligue 1, a logiquement subi la loi d’un RC Lens meilleur, notamment en 2e période (0-1, 8es de finale de Coupe de France). Jean-Louis Garcia, coach troyen, a reconnu la supériorité artésienne, surtout au coeur d’un second acte où sa formation a été incapable de réagir. A son plus grand regret.
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« Sur la vue de la 2e mi-temps, on peut analyser que cette élimination est logique. Notre première période était correcte, équilibrée. Avec plus de justesse, nous aurions pu être plus dangereux. Lens a une très grosse occasion sur l’action où l’arbitre a reconnu qu’il a aurait pu siffler faute sur Walter. Par contre, notre 2e mi-temps n’est pas du tout conforme à nos attentes. Nous avons été dominés dans l’impact, les duels, nous n’avons jamais collé à notre adversaire. A l’image du but concédé. Nous avons 3 fois l’occasion d’éloigner le danger et on finit par concéder le but. Il faut être beaucoup plus forts, efficaces dans cette zone de finition de l’adversaire. Après le 0-1, cette partie du match m’inquiète. J’ai senti, à chaud, une forme de résignation de mon équipe. Ce n’est pas dans nos habitudes. Ce n’est pas ce qui nous a permis d’être une équipe de Ligue 1. Cela part d’un état d’esprit de compétiteur, d’une mentalité égarée provisoirement. Il va falloir vite la retrouver car nous n’avons aucune marge. Après le but lensois, nous avons manqué de générosité, de prise de risque. Il faut dépasser sa fonction, c’est la qualification en jeu ! Il faut en faire plus. Il y avait une forme de passivité, de nonchalance qui est irritante.
Sur un match, il y a peu d’écart. J’ai reconnu volontiers que la victoire lensoise est méritée. Le match reporté ? On se pose la question d’une incidence. On se dit que le match sera à notre avantage, sur la fraîcheur, si le match dur. Et c’est tout le contraire. Cela m’arrangerait que ça soit ce manque de rythme en fin de match. Effectivement, ce n’est pas l’équipe qui pouvait être la plus fraîche, la plus dynamique, qui l’a été. »
Propos recueillis par Laurent Mazure