Avec 22 points et une dixième place de Domino’s Ligue 2, le Stade Brestois n’est pas forcément au meilleur de sa forme avant d’accueillir un Sochaux en pleine bourre (16e journée). Loin d’être inquiet, toujours profondément attaché à son projet de jeu, Jean-Marc Furlan évoque un manque de réussite à l’inverse d’un froid réalisme lors de la bonne période finistérienne.
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« Il y a urgence pour notre bien-être. On en revient à ce que je disais au début de saison. Quand on une certaine expérience, et que l’on ne peut pas dire que l’on connaît le foot, il faut aller chercher les 42 points. On a eu une mauvaise période en début de saison, une bonne période qui nous a permis d’engranger les points, et là une phase difficile. Mais, sincèrement, par rapport à Orléans ici (0-1), par rapport à Valenciennes (0-1) et par rapport à la qualité de notre match de Lorient (2-4), il y a une phase très difficile pour nous sur le plan de la réussite. Si vous reprenez les mêmes matchs où l’on n’a pas de défaite, il y a une réussite exceptionnelle, ce qui peut arriver.
Vous prenez Nice et Monaco. Quand j’ai vu, en début de saison, la modification des effectifs, j’ai dit comment ils vont faire cette année par rapport à leur objectif ? Ils luttent, car c’est 50% de l’effectif qui change. Tu avances, mais tu n’avances pas comme ils souhaiteraient. Dans cette histoire, nous, il y a eu cette bonne période. On gratte des points pour arriver à 42 points. Mais ça n’enlève en rien notre ambition. Quand j’arrive dans un club, je veux être le plus fort, le meilleur. Il faut parfois accepter l’idée que par rapport au moyen, aux difficultés, c’est plus long. »
Jean-Marc Furlan dresse également le parallèle entre le SB29 de l’an dernier et celui de cette saison. Il n’hésite pas aussi à prendre l’exemple de Lille, qui a bouleversé son mode de fonctionnement cet été :
« Une des grosses forces que l’on a eu l’an passé, même si c’était miraculeux ce qui s’est passé… On voit avec des exemples comme Lille, avec les moyens qu’ils ont. Tu changes tout, tu changes tout… tu te mets une balle. Il y a un certain respect d’une vie sociétale et du collectif. Et l’an passé, miraculeusement, une des clés de l’entraîneur, c’est de trouver un système, une équipe type. Et là où les joueurs sont intelligents, ils ont été cherchés des points. Là, en ce moment, ils ne sont pas forcément en réussite. Là, on n’a pas une équipe type. On a un 4-3-3 qui peut faire du mal à l’extérieur. A domicile, on cherche un truc. Dans notre parcours, maintenant, où on est 10e, entre les deux, ce qui correspond un peu à notre construction de projet, notre pénalité est de ne pas avoir trouvé le team qui fait la différence. »
Source : Site officiel de Brest
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