Olivier Pantaloni, Bernard Blaquart, Fabien Mercadal ont tous trois un point commun même certainement deux. Outre le fait d’avoir été sur le banc du Tours FC, ils ont vécu une aventure de seulement quelques mois dans l’Indre et Loire. Les raisons de leurs départs sont diverses. Le premier par manque de « conditions nécessaires pour assurer ses fonctions », le deuxième par manque de visibilité sur son avenir et le troisième tout simplement remercié.
A l’heure où le Tours FC est actuellement bon dernier de Ligue 2 après 10 journées, ces trois coachs réussissent en se plaçant dans la première partie de tableau avec leurs clubs respectifs. Pourtant leurs moyens restent limités. Les budgets d’Ajaccio (9e, 10,7M€ après un appel devant la DNCG), Paris (10e, 10,5M€ mais invité de dernière minute) et Nîmes (12e, 8,5M€) ne sont pas si éloignés de celui de Tours (13e avec 8M€). La coïncidence est troublante, les interrogations évidentes.
Jean-Marc Ettori est à nouveau dans l’urgence et doit prendre « les bonnes décisions ». Tours est-il un club qui marche à coups d’électrochocs ? Mais n’y a-t-il pas eu trop de chocs ? Les plaies ouvertes sont-elles suffisantes pour retenir les erreurs passées ? Peut-on entrevoir un projet sportif ou faut-il attendre que les finances soient complètement assainies ?
Prévenue à plusieurs reprises lors des saisons précédentes, la formation tourangelle semble résignée à lancer une nouvelle opération sauvetage, après seulement dix journées de Domino’s Ligue 2. Un énième changement est-il à prévoir ou faut-il poursuivre avec les mêmes éléments ? Le recrutement, remis en cause publiquement, est-il le seul « coupable » de ce début de saison catastrophique ? Une certaine lassitude mentale aurait-elle atteint le Tours FC ? En ce début de saison, le mal semble profond et les causes pas forcément toutes liées au terrain, sur lequel les joueurs tourangeaux ont pris l’habitude de réussir des folles séries pour se maintenir en Domino’s Ligue 2. Il est temps d’en lancer une nouvelle…
À quel moment Blaquart a-t-il entraîné le Tours FC sous Ettori ? À moins que vous ayez confondu avec Marco Simone !
Correction apportée, c'était en effet sous l'ère Frédéric Sebag.
Et les tribunes du stade de la "Vallée du cher" vont se vider ! c'est triste...