Un club centenaire se doit d’être respecté. Il ne veut pas qu’on lui fasse la cour sans jamais transformer l’essai. « Promis, promis, je quitte ma femme pour m’installer avec toi. » Les mois passent, Maillol joue la montre. On recule pour mieux sauter ? Il n’y a qu’un Jean-Pierre Louvel pour y croire. Depuis le départ, ce rêve est déjà cauchemardesque. Mais le président havrais aurait voulu détruire le moral de ses troupes qu’il ne s’y prendrait pas mieux. On ne va pas lui jeter la pierre. Des millions ont difficilement mauvaise odeur. Même quand on ne les voit pas encore. Surtout quand on en a besoin.
Tout comme le Havre attendait avec impatience Adriano (non, sur ce coup je déconne). En revanche, les Normands ont besoin de retrouver cette belle sérénité du début d’automne. Là où les résultats positifs s’enchaînaient. Là où l’espoir d’un rachat redonnait le moral. Quel gâchis ! Psychologiquement anéanti, le HAC n’a d’autre choix que de s’en remettre. Rapidement. Ou le spectre d’une relégation pointera le bout de son nez. Et je n’aimerais pas être à la place des dirigeants de cette vieille dame.