Qui pouvait miser un centime sur la présence du Stade Brestois en tête de la Ligue 2 à 7 journées de la fin ? Pas grand monde. Surtout pas Jean-Marc Furlan. Le technicien finistérien a repris un groupe loin d’être au complet l’été dernier. Mais sa grande expérience lui a permis de tirer la quintessence de son effectif rapidement. Sûrement plus tôt qu’il ne le pensait.
« Sincèrement, je n’imaginais pas la saison comme ça, par rapport à ce qu’on a vécu au début… Je vais peut-être surprendre mais, à choisir – ce qui n’est pas possible –, j’aurais préféré être dans la position du chasseur que du chassé. On y a laissé beaucoup de forces. »
L’expérience de l’ex-coach troyen a-t-il joué ? Probablement. Lui trouve avoir progressé dans sa réflexion. Ses résultats parlent pour lui : « Il y a des temps forts, des temps faibles… C’est ainsi. Alors, bien sûr, certains entraîneurs font des coups. Mais, moi, je vois les choses ainsi. Je me trompe peut-être… Et cette expérience est importante. J’ai l’impression de faire moins de bêtises maintenant qu’en 2004 quand j’ai débuté. »
Source : La Nouvelle République
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