Eh, pas si vite ! Enfin si, mettons la charrue avant les bœufs. Quoi qu’en parlant de bœuf, n’est-ce pas amis havrais ? Comment ça, le rachat du Havre n’est pas effectif ? Oui, Christophe Maillol tarde à le concrétiser. Oh ! A défaut d’un gros chèque, signons simplement Adriano. Rappel : ceci s’appelle billet d’humeur à prendre avec humour.
Adriano. Vous vous souvenez de ce formidable attaquant interiste ? Il n’a pas vraiment brillé autrepart ceci dit. Il est devenu, il est vrai, l’un des meilleurs avants-centres de la planète dans cette première décennie des années 2000. Avec en point d’orgue, un ballon d’or brésilien en 2009. Cette date marque son apogée. Le début d’un déclin aussi rapide que spectaculaire. Bien au chaud, chez lui en Amérique du Sud, Adriano revient à bon port. Celui du Havre, où le nouveau propriétaire havrais qui à la parole plus souple que sa banque l’a fait accoster. Choc garantie ! Le buteur a maintenant 2 demi-ballons à la place des joues. On l’espère quand même un minimum affûté. Sinon, Mickaël Le Bihan va doucement rigoler. Que peut-il arriver au meilleur réalisateur havrais (8 buts) devant ce videur de boîte de nuit (avec tout le respect que j’ai pour cette fonction) ?
A moins que Maillol ordonne de l’aligner sur le pré. Lui et ses futures folies. Oui car il en promet d’autres. Ronaldo, tu m’entends ? Toi, pas le Portugais. Plus sérieusement, le « projet Ligue 1 » comme aime l’appeler le quasi-quinquagénaire, a-t-il vraiment besoin d’une ex-star du ballon rond en pré-retraite ? N’est-ce pas faire offense à toutes les autres formations de l’antichambre ? Comment préparer le terrain avec un élément qui, dans 6 mois ou un an maximum retraversera l’Atlantique ? Un peu de tenue et de respect pour ce club centenaire qui, vu la trajectoire prise, va y laisser son âme.