Entre son interview à BeIN Sports et son passage en conférence de presse, Viorel Moldovan n’était pas redescendu. Non, le coach de l’AJ Auxerre sortait toujours autant de ses gonds. A l’issue de la défaite face au Havre (0-1, 9e journée de Ligue 2), ile ne décolérait pas et visait, plus que jamais, ses dirigeants.
« Je ne pars pas d’ici. J’ai confiance. Mais on doit se bouger. On n’avance pas sinon. On dit rien, on dit rien. Il y a des personnes, au sein du club, qui sont contentes, que je ne réussis pas. Oui, des personnes qui travaillent dans le club. Je ne suis pas con. Je ne suis pas idiot de pleurer. Je sais que la L2 est compliquée. Mon équipe peut relever la tête. C’est compliqué, difficile. Mais mes joueurs ont fait un très bon match. Les dirigeants me disent, parfois, de ne pas parler à la presse. Mais quand tu dis la vérité, tout le monde se fâche. Je suis le seul qui a des prétentions ici. Peut-être je vais bouger les choses, peut-être non. C’est la vie. »
Lionel Mathis, cadre du vestiaire auxerrois revenu cet été, avoue simplement dans L’Equipe que ses équipiers soutiennent l’ancien attaquant du FC Nantes : « J’étais un peu surpris. Il doit avoir ses raisons. Nous, on ne connaît pas toutes les histoires de recrutement, de joueurs qu’il voulait ou pas. C’est quelqu’un de franc, d’entier, les résultats le peinent énormément. Il avait sûrement besoin de dire des choses. On en a parlé entre nous. Le groupe est derrière le coach. Je n’ai pas entendu de joueurs dire : il faut s’en séparer. »
De son côté, le président Guy Cotret n’a « absolument rien à dire« .
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