Alors que les Maritimes gagnaient le match de la peur en Ligue 2 contre QRM la semaine dernière en revenant de derrière (2-1), le club dunkerquois voyait la rencontre entre Troyes et Valenciennes être interrompue avant son terme en raison du lancer de fumigènes sur la pelouse du Stade de l’Aube. Un événement qui rend la course au maintien très étrange puisque l’ESTAC a désormais un match de retard, qui ne sera probablement pas rejoué, sur ses concurrents directs. Pour Luis Castro, il n’est pas encore question de se relâcher à la 37e journée, malgré l’avance conséquence de son équipe. Toujours sans Gnanduillet, Thiam ni Mughe, le coach de Dunkerque va devoir composer un formation compétitive contre le Stade Malherbe puisque jusqu’à preuve du contraire, l’USLD n’est pas encore tout à fait sauvée.
À lire aussi >>SM Caen – Ali Abdi forfait face à Dunkerque, Anthony Mandréa incertain !
« Ce n’est pas fini, il est important de rester concentré. Comme je le dis d’habitude, nous sommes beaucoup mieux aujourd’hui qu’en 2023. Mais il est nécessaire que l’on finisse le travail, le match de demain sera très, très important […]. Troyes-Valenciennes, ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler. C’est normal que j’aie mon opinion sur la question, mais je ne contrôle que mon équipe contre Caen. C’est sur ça que je vais travailler. C’est important de faire un bon match, je pense que nos supporters vont venir au stade parce qu’ils voient tous les efforts que les joueurs font, surtout en 2024 pour maintenir le club. Dans tous les matchs, ils donnent le maximum. Tu ne peux pas gagner tous les matchs, c’est normal, mais je pense que les joueurs méritent de jouer avec le 12e homme. »
https://youtu.be/YRcwC3wMjSY?si=hfSBWIQs8KVaqvom
« La pression, pour moi elle est la même. Quand tu es entraîneur, ton travail c’est de passer un examen à chaque semaine. Il y des métiers dans lesquels dans une année, si tu fais bien ou mal au travail, il ne se passe rien de différent. Mais les entraîneurs, c’est toutes les semaines qu’il faut passer l’examen, avec les gens qui peuvent juger si les joueurs ont travaillé ou non. Il y a aussi une autre équipe de l’autre côté et souvent, une équipe gagne et l’autre perd. Celle qui perd peut travailler bien aussi, mais les deux adversaires ne peuvent pas gagner tous les deux. Alors je maintiens la pression à 100%. Je travaille avec la même intensité, la même concentration, on regarde Caen comme on regarde tous les autres clubs. Si on ne fait pas ça, on perd le match, c’est sûr. Si tu n’es pas concentré à 100% en Ligue 2, tu perds à coup sûr. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport