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SC Bastia – Michel Moretti : « Jouer à la baballe et prendre du plaisir, pour moi ce n’est pas possible dans le football »

« On va faire le maximum pour aider la réserve, même si on ne va pas trop se dévaloriser ni trop s’handicaper » : même s’il souhaite à tout prix gagner le match de la 37e journée de Ligue 2 contre Pau, l’entraîneur de Bastia pense à l’équipe B qui a besoin de se maintenir et conçoit sans doute de faire redescendre quelques joueurs professionnels avec le groupe National 3, qui joue sa survie. Michel Moretti aimerait toutefois voir son équipe monter un meilleur visage qu’à Annecy et contre Amiens (deux revers de suite) lors de l’avant dernière journée de la saison sur la pelouse du Nouste Camp.

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« Psychologiquement, j’ai envie de dire qu’on est dans une bonne dynamique sur la semaine de travail. On va aller à Pau pour essayer de l’emporter, et j’ai l’impression qu’il y a quand même eu une prise de conscience cette semaine pour que quoi qu’il arrive, on ne devrait pas et on ne doit pas finir la saison en roue libre. C’est le discours qu’on a martelé au sein du club, et on a deux matchs pour le prouver. Mon cas est secondaire, c’est surtout la fin de saison du Sporting Club de Bastia qui est important. Il faut bien représenter le club, à l’extérieur d’abord puis sur le dernier match contre le Paris FC, devant nos supporters. »

« Il y a une nuance à comprendre dans la notion de plaisir dans le football, c’est que souvent on prend du plaisir dans la « souffrance ». Et que sans ces ingrédients de courage, d’abnégation ou de combativité qui sont propres au club et qui doivent l’être à notre équipe, on ne prendra pas de plaisir. Il ne faut pas prendre le processus à l’envers en se disant qu’on va rentrer sur le terrain, jouer à la baballe et prendre du plaisir. Pour moi, ce n’est pas possible dans le football. On le voit encore dans les matchs entre les grandes équipes : dès que ça court un peu moins, qu’il y a un peu moins d’énergie, ça ne passe pas. C’est peut-être pour ça que ce n’est pas passé sur les deux derniers matchs. À nous de regonfler les troupes à bloc pour mettre les ingrédients qui doivent être notre socle, notre base, pour repartir de l’avant après. »

Photo Loic Cousin/Icon Sport

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