Sourires et exercices commando : voici ce qui était au programme de la trêve du FC Annecy, qui a pu profiter de ce break après deux victoires consécutives en Ligue 2 pour à la fois recharger les batteries mais aussi rencontrer le 27e bataillon des chasseurs alpins en cette fin du mois de mars. Il faudra probablement s’inspirer de cette discipline militaire pour venir à bout de l’USL Dunkerque ce samedi au Stade Marcel-Tribut, un adversaire qui reste sur 10 matchs sans défaite mais qui est toujours l’un des principaux concurrents pour le maintien. Kévin Mouanga est enfin de retour du côté des Reds et sera peut-être sélectionné dans les 18 par Laurent Guyot, tout comme Thibault Delphis, mais Yacouba Barry (malade), Jonathan Kodjia, Bryan Beyer et Romain Spano (blessés) manquent à l’appel pour cette 30e journée de championnat. Le coach était en conférence de presse et a parlé d’un exploit à réaliser dans le Nord pour rentrer avec trois points supplémentaires.
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« De toute manière, à partir de maintenant, il vaudra mieux revenir avec des points que sans pour tous les matchs qui vont arriver. Même si rien ne sera définitif, comme je le dis tout le temps. On s’est rapproché de Concarneau, mais on est encore derrière. Aujourd’hui, il serait bienvenu d’enchaîner avec des points et de revenir avec quelque chose de Dunkerque. Le challenge est relevé, c’est pour ça que déjà un point ça serait déjà quelque chose et que revenir avec une victoire, ça serait un petit exploit, clairement. Ça ferait du bien, mais ça serait un petit exploit. J’ai conscience de l’ampleur de la tâche parce que je serai assez élogieux sur ce qu’ils (les Dunkerquois) font depuis janvier […]. On a conscience d’eux, on y va avec beaucoup d’humilité, mais aussi avec une grosse détermination. En tout cas, on en aura besoin pour revenir avec quelque chose, ça c’est sûr. »
« On me donne les clés du camion pour mener l’équipe, il y a des enjeux y compris des enjeux financiers dont j’ai bien conscience, des gens investissent de leur argent pour que le club avance et d’autres payent leurs places pour aller au stade. Je me mets un peu à leur place : si je donnais de l’argent pour un club, j’aimerais au minimum que celui qui mène le bateau affiche un certain calme, qu’il donne le sentiment qu’il sait où il va et que dans la difficulté, il ne cherche pas d’excuses ou qu’il ne montre pas de panique. C’est le minimum à attendre de la part d’un coach, d’afficher ces valeurs-là dans les moments compliqués. L’expérience aide, parce que j’ai plus souvent eu des équipes qui jouaient le maintien que dans le haut du classement dans ma carrière. C’est mon rôle. Ce rôle ce n’est pas uniquement de faire une tactique, une composition, des changements et s’agiter sur le banc, c’est aussi de dégager une forme de sérénité. Un certain recul, un certain sang-froid pour si possible prendre les bonnes décisions. »
Photo Alex Martin/FEP/Icon Sport