Relancé grâce à un bon succès (1-0) face au GF38, qui aurait pu aboutir sur beaucoup plus de buts de part et d’autres, Bordeaux a pu conserver sa 13e place en Ligue 2, se rapprocher du milieu de tableau mais aussi de la cinquième place occupée par Caen, seulement cinq unités plus haut ! Dans ce championnat et cette course pour les barrages, si serrée, les Girondins d’Albert Riera n’ont pas abdiqué et montrent des qualités certaines sur cette phase retour qui doivent donner de l’espoir pour la fin de la saison. L’entraîneur était en conférence de presse pour parler de l’affiche de ce lundi à Amiens, de l’actualité de son club et des attentes autour du FCGB, qui déchaîne toujours autant les passions.
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Le pressing important vu contre Grenoble
« On veut essayer de faire en sorte qu’il se passe beaucoup de choses aux alentours de la surface de réparation de l’adversaire. Qu’ils prennent des risques si on les laisse jouer et que quand on récupère le ballon, on soit le plus haut possible sur le terrain. La règle, c’est que les joueurs qui sont devant commencent à presser. Pourquoi : parce qu’ils n’ont pas d’yeux derrière la tête. Alors que si l’attaquant sort, après il entraîne les joueurs derrière lui, et la ligne défensive aussi parce que tu ne peux pas défendre sur l’intégralité du terrain. Si on presse cinq mètres plus haut, alors la ligne défensive doit avancer de cinq mètres aussi. Si on en fait quinze, alors elle doit monter de quinze mètres. »
Beaucoup de solutions pour le staff
« Quel joli problème, quand tous les joueurs sont en forme et sont prêts à jouer ! Je vais décider à la fin de la semaine quand j’aurai eu toutes les sensations avec mon équipe. Les caractéristiques de l’adversaire sont importantes pour décider, car si les deux joueurs (Bokélé et Michelin) sont au niveau, c’est au final l’équipe contre laquelle on va jouer qui va me guider dans mon choix, parce qu’on ne joue pas tous seuls ! »
La forme irrégulière et la pression à Bordeaux
« On ne pourra pas être heureux tant qu’au moment où on perd, on est « les pires du monde » et qu’à celui où on gagne, on est « les meilleurs du monde ». Il faut avoir un équilibre. Vous me connaissez, je suis le même et je ne change pas quand on perd ou quand on gagne. Parfois, même quand on perd, je souris plus que quand on gagne. On doit avoir un peu cette stabilité dans les émotions, qui sont forcément au même niveau que la pression que l’on a dans un club. Peut-être que dans un club où il y a une moins grande histoire, il y a moins de pression. Mais ici, il y en a. Les joueurs ont beaucoup de responsabilités. On doit travailler beaucoup, tous ensemble, avec les supporters qui sont magnifiques avec nous mais aussi les journalistes qui travaillent ici. Il faut comprendre que quand on gagne, on n’est pas l’Équipe de France, mais on n’est pas des catastrophes non plus quand on perd. On est bien en ce moment, c’est sûr, mais il faut se calmer et continuer dans notre travail. »
Les retrouvailles avec Andy Carroll
« On a joué l’un contre l’autre, jamais ensemble puisqu’il est arrivé après moi à Liverpool. Je vais le saluer, pas lui souhaiter bonne chance pour ce match-ci (sourire) mais oui, on va se saluer. Je lui souhaite le meilleur, mais après le match. Je crois que c’est un championnat qui convient bien à ses caractéristiques, il est en train de montrer qu’il fait du bien. À trente-cinq ans, il est encore bien. On va essayer de faire en sorte qu’il touche le moins possible le ballon, Amiens joue beaucoup sur lui avec du jeu direct. Si le ballon lui arrive moins, ça prouvera que la pression est bonne. C’est un joueur que j’appelle « oxygène », il te donne de l’oxygène parce que dès que son équipe a un problème elle joue sur lui. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport
