Après sa lourde chute (2-4) contre QRM en Ligue 2 devant son public dans un scénario assez renversant, Laval doit se reprendre immédiatement pour ne pas vivre une nouvelle déconvenue ce mercredi, au Puy-en-Velay. Engagé dans ce prochain tour, ces huitièmes de finale de la Coupe de France, le club mayennais fera office de favori contre son adversaire – deuxième de son groupe de National 2, mais devra faire preuve de la plus grande vigilance pour ne pas se faire éliminer comme Dunkerque quelques semaines plus tôt. En conférence de presse partagée par Ouest-France, le coach Olivier Frapolli explique ce que représente cette compétition pour son équipe, qui a des chances raisonnables de d’ambitionner une finale et une montée en Ligue 1 dans quelques mois.
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« Nous nous en sommes un peu servi comme une bouffée d’oxygène dans un championnat très dense, qui prend beaucoup d’énergie. La Coupe de France, c’était souvent – après les défaites – la possibilité de regagner très vite, d’enchaîner par une victoire. On a ce même état d’esprit, on le prend de façon très positive. C’est un plus pour le club, pour l’équipe et on a évidemment très envie de faire ce qu’il faut pour passer ce tour-là. On n’était pas dans les paillettes à Dieppe, à Saint-Philbert et à Provin, et la Coupe de France, c’est ça. Cela ne changera pas les choses. On a pas besoin des paillettes pour avoir de la motivation. Depuis le début de cette compétition, on la prend comme un vent frais, de l’énergie qui vient en plus, la possibilité de gagner des match et de vivre une aventure humaine. La Coupe de France, c’est quand même une compétition différente, et on voit bien que ça amène une chose supplémentaire, comme on a pu le voir lors du match à Nantes. Pour vivre des émotions pareilles, il faut aller très loin en championnat, c’est presque aussi intense qu’une montée ou qu’un maintien en termes d’émotions. Il n’y a que la Coupe qui peut donner ça. »
Source : ouest-france.fr
Photo Loic Baratoux /Icon Sport
