Mercato

Ligue 2 – Quel bilan pour le mercato hivernal 2024

Ils ont été hyper-actifs

En situation d’urgence après une première partie de saison décevante, Dunkerque et Valenciennes ont été les deux clubs les plus actifs dans le sens des arrivées et des départs. Les deux Nordistes ont profité du mois de janvier pour renouveler une bonne partie de leur effectif. Côté USLD, on dénombre pas moins de huit nouveaux joueurs contre « seulement » quatre sortants. Côté VAFC c’est le quota inverse avec quatre renforts pour huit départs.

Ligue 2 – Le récapitulatif du mercato hivernal

La plus grosse vente

Angers a touché le jackpot lors de ce mercato hivernal avec la vente du jeune Jean-Mattéo Bahoya en Bundesliga. Si le SCO a perdu gros sportivement (5 buts, 2 passes décisives en 19 matchs), un club de Ligue 2 peut difficilement se passer d’une telle offre pour assurer son train de vie. Francfort aurait ainsi déboursé 13 millions d’euros (dont 4,5 millions de bonus) pour s’attacher les services de la pépite angevine. Pour le remplacer, le co-leader du championnat a misé sur Esteban Lepaul, meilleur buteur de N1 avec Épinal. Hormis cela, le SCO s’est montré soft avec un autre départ à signaler : celui de Sabanovic, prêté à Valenciennes.

Ils ont réajusté l’effectif

L’AC Ajaccio a décidé de muscler son secteur offensif. C’était une nécessité après le départ surprise de Yacine Bammou pour la Chine. Ainsi, Christopher Ibari (Rouen), Hamza Sakhi (Australie) et Al Hassan Touré (Turquie) ont rejoint le club en compagnie du défenseur Josué Escartin (Brest). A noter aussi le départ du cadre Vincent Marchetti pour le Paris FC. Même topo pour le FC Annecy qui a recruté en nombre en attaque avec Beyer, Camara et Djoco, sans compter le retour de Yohan Demoncy au milieu.

Le SC Bastia a décidé de recruter un peu partout avec Souboul et Maynadier en défense, Siby au milieu et Charbonnier en attaque. Un constat valable aussi pour le Paris FC avec un gardien (Riou), un défenseur (Ollila), un milieu (Marchetti) et un attaquant (Dicko). L’ESTAC se situe dans le même cas de figure avec Boucher (gardien), Ntim (défense), Bangré (milieu) et Elisor (attaque). L’ASSE voulait également renforcer son attaque et s’est mis d’accord avec Augsbourg pour deux offensifs (Cardona et Mbuku), avec le retour de prêt de Maçon en défense. Sur le gong, Guingamp a aussi pas mal bougé avec les arrivées de Bonnet, Lobry et Phiri (des habitués de L2). Dans le sens inverse, Courtet a rejoint Dunkerque.

Ils n’ont presque rien changé

Pour différentes raisons, certains clubs n’ont pas beaucoup bougé pendant ce mercato. Il y a d’abord ceux qui ont réussi une très belle première partie de saison et qui n’avaient pas la volonté de bousculer leur groupe, à l’image de Laval (1 arrivée, 1 départ), de Rodez (1 arrivée), de Grenoble (2 arrivées, 1 départ) ou d’Auxerre (2 arrivées, 1 départ).

D’autres n’avaient pas forcément le budget pour recruter à foison. On pense en premier lieu à Bordeaux, qui était restreint par la DNCG et qui n’a récupéré que Lenny Pirringuel de son prêt non-concluant à Pau, tout en se séparant de Gregersen et Badji. En tant que promu, Concarneau aurait sans doute aimé faire plus mais doit se contenter de deux arrivées en attaque (Moussiti-Oko, dejà blessé, et Diawara). QRM n’a pas fait de folies mais voulait renforcer un peu sa défense avec les signatures de Batisse et Poha en milieu défensif. Le SM Caen avait ciblé un ailier rapide en priorité et a jeté son dévolu sur un prêt d’Amine Salama (Reims). Enfin, le Pau FC a dû réagir à quelques départs (Koudou, Batisse) avec les signatures de Jordy Gaspar (libre) et le retour en prêt de Yanis Begraoui (Toulouse) en opportunité à saisir en attaque.

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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