Championnat

Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 22e journée

Auxerre a repris la tête de la Ligue 2 samedi soir lors du multiplex mais c’est bien Angers qui pourrait faire la meilleure opération de la 22e journée, lundi soir à Bordeaux. Le dernier samedi du mois de janvier a vu les équipes du bas de tableau se rebeller. Voici les Tops et les Flops du multiplex

Les Tops

Dunkerque, le rebond qu’on n’attendait plus

Et si l’USL Dunkerque avait simplement eu besoin de toucher le fond pour prendre appui ? Après un mois de décembre inquiétant, après une élimination piteuse en Coupe de France au Puy-en-Velay (N2), les hommes de Luis Castro peuvent à nouveau parler de maintien sans faire rire personne. Samedi, sur ce qui sert de pelouse au Paris FC, les Maritimes sont allés faire tomber le Paris FC, une des équipes les plus performantes des derniers mois. Enzo Bardeli signe son deuxième but de la semaine et Gaëtan Courtet fait encore parler sa détente légendaire. L’USLD revient à trois points de la 16e place, avant d’accueillir Saint-Étienne.

Valenciennes, mieux vaut tard que jamais

Il a donc fallu attendre le 27 janvier pour assister à la première victoire à domicile en Ligue 2 pour Valenciennes cette saison. Un beau cadeau pour les quelques 5000 spectateurs persévérants du Stade du Hainaut. Il en faudra d’autres pour les hommes d’Ahmed Kantari qui pointent eux à neuf unités derrière la ligne rouge. On notera quelques beaux retours de flamme pour couronner ce succès. Anthony Knockaert, en mauvaise forme physique l’automne dernier et qui avait fait un passage en-dehors du groupe, signe son premier but en match officiel depuis octobre 2022 (avec le club grec de Volos). Et que dire d’Andrew Jung ? Deux buts et une passe décisive : l’attaquant a été impliqué sur quatre buts en une semaine, ce qui est déjà plus que lors de ses précédentes saisons en Ligue 2. Brillant en National par le passé, le buteur de 26 ans cherche encore sa saison référence à l’étage supérieur. C’est un début…

Maubleu, toujours au rendez-vous

Une des valeurs les plus sûres de Ligue 2 a encore frappé samedi. L’indéboulonnable Brice Maubleu stoppe le deuxième penalty de sa saison contre QRM. Après Gaëtan Charbonnier en août, c’est Logan Delaurier-Chaubet qui échoue face au mur isérois. Sur 23 penalties subies en Ligue 2, Maubleu n’en a encaissé que 14 (soit 61%). Par ailleurs, le gardien a été précieux pour préserver le point du nul (1-1) pour une équipe de Grenoble passée à côté de son match, de l’avis même du coach Vincent Hognon.

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Les Flops

Christophe Vincent le penalty, c’était une faute à éviter

Dernière équipe de Ligue 2 à l’extérieur, Bastia pouvait espérer embellir son bilan du côté de Valenciennes, peu à l’aise à la maison (voir plus haut). Seulement, les hommes de Régis Brouard perdent leurs moyens en déplacement, parfois de manière difficilement explicable. Cela a été le cas du capitaine Christophe Vincent, pourtant pas le moins fiable des Turchini, d’ordinaire. Alors que le Sporting mène 1-0, le milieu de terrain bouscule Manga Foe Ondoa alors que ce dernier, dos au jeu, ne représentait pas de danger immédiat.  Un penalty « ridicule », d’après Régis Brouard, dispensable sans aucun doute.

Lamine Diaby-Fadiga perd son sang-froid

La bonne série du Paris FC s’arrête ce week-end avec un revers contre Dunkerque à domicile (1-2). Les Franciliens auraient néanmoins eu plus de chances de revenir au score dans le dernier quart d’heure à onze contre onze. Seulement, M. Souifi, l’arbitre de la rencontre, n’a pas eu d’autre choix que d’exclure l’attaquant du PFC, Lamine Diaby-Fadiga, auteur d’un mauvais geste sur Anziani : un « coup de savate » par derrière plein de frustration. Hors-sujet.

Le but douteux de Laval

Après ce genre d’actions, il est difficile de donner tort aux supporters de l’arbitrage vidéo, plébiscité par nos lecteurs lors de notre récente consultation. Laval a arraché la victoire sur la pelouse de Rodez (2-1) sur une action un brin litigieuse. Sur un coup franc, contesté par Lucas Buades, les Tango marquent grâce à un Djibril Diaw qui semble terminer l’action de l’avant-bras. La main du défenseur mayennais, manifestement involontaire, aurait tout de même dû entraîner l’annulation du but selon la loi 12.1. Cet épilogue, le président du Rodez Aveyron Football, Pierre-Olivier Murat, a dû mal le digérer, après avoir reçu un carton rouge sur le banc.

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Photo ©Daniel Derajinski/Icon Sport

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