Vivement critiqué pour sa gestion du FC Rouen – qui a notamment coûté cinq points au club après décision de la DNCG – et pour le prix des billets au Stade Robert-Diochon pour le choc en Coupe de France contre Toulouse (de 25 € à 75 €), le président rouennais Charles Maarek s’est exprimé ce mardi dans la presse. Pour L’Équipe, le dirigeant joue la franchise et énonce clairement son problème avec le fait que les supporters soient aussi exigeants pour obtenir des tarifs abordables, en pointant notamment une soi-disante hypocrisie du président du Paris FC Pierre Ferracci, qui a instauré la gratuité depuis l’automne 2023 à Charléty.
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« Mais pourquoi paierait-on 70 € pour voir Michel Sardou dans une fosse à Rouen, serrés comme des sardines ? Pourquoi trouve-t-on normal de payer 50 € pour aller voir un concert au Parc des Princes ou au Stade de France ? C’est un problème de mentalité. En rugby, les prix sont bien plus élevés et personne ne dit rien. En football aujourd’hui, les supporters veulent que ce soit gratuit. »
« Que Monsieur (Pierre) Ferracci (président du Paris FC, L2) arrête de dire qu’il fait du social parce qu’il fait semblant. Moi j’en fais. S’il n’avait pas l’argent de Bahreïn, il n’aurait pas instauré la gratuité (au stade Charléty). Tout ce que je dis n’est pas politiquement correct mais je m’en fous, parce que je ne fais pas de politique. Sur le fond, tout le monde est d’accord avec moi. Je ne fais pas de la démagogie, ni du clientélisme pour faire plaisir aux gens. Aujourd’hui, les supporters veulent me faire la misère parce qu’on a perdu cinq points (*), mais on est quand même cinquièmes au classement. Et rien ne dit qu’on va les perdre parce que mes fonds propres étaient positifs. Ce sont eux qui se font du mal. »
Source : lequipe.fr
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport