Onzième étape de notre rétrospective 2023 en Ligue 2. Au mois de novembre, les dirigeants de Troyes finissent par lâcher Patrick Kisnorbo, alors que l’ESTAC était 17e de Ligue 2 et après une élimination en Coupe de France contre Épinal, alors dernier de National.
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Le 26 novembre Patrick Kisnorbo est remercié par l’ESTAC au lendemain d’une défaite à domicile contre Guingamp (0-1). La seule chose qui étonnera suiveurs et supporters troyens dans ce départ, c’est qu’il soit intervenu aussi tard. D’un mois de novembre à l’autre, le coach australien aura glané trois victoires en championnat en près d’un an, une en Ligue 1, deux en Ligue 2. Estampillé City Group, le coach aura été protégé de nombreux mois, malgré la contestation appuyée du public, en raison d’une logique multi-clubs dépassant le simple destin du club aubois.
Critiqué de toutes parts
Durant tout son mandat, le coach Kisnorbo n’aura pas dévié de son « process » : une grande confiance en un effectif très jeune et un système de jeu visant à émuler celui du Manchester City de Guardiola, une haute ambition qui n’était pas sans rappeler le gegenpressing, instauré par Daniel Stendel à Nancy deux ans plus tôt, avec autant de succès. Des idées pas forcément mauvaises mais selon toute évidence pas adaptées à la Ligue 2 et à ce que savent faire les joueurs de l’effectif. Au-delà d’une communication et de choix parfois déroutants, l’entraîneur aura aussi provoqué l’incompréhension en interne avant de céder la place.
Photo ©Michel Luccioni/Icon Sport
