Pascal Dupraz a réussi un authentique exploit. Alors qu’on croyait Toulouse condamné, le technicien a su tirer les bonnes ficelles pour permettre au TFC de se maintenir en Ligue 1. Mais l’ex-coach d’Evian a aussi eu une pensée pour son ancien club, l’ETG. Le 18e de Ligue 2 descend d’un nouvel échelon, un an après avoir quitté l’élite du foot français. Pascal Dupraz sort ses vérités et cogne :
« Nous allons certainement nous friter avec le président. Mais ça se fera avec les cojones. Il ne me bavera pas dessus. Avant, c’était toujours le cas. C’était insupportable. Il n’y a aucune revanche. Vous ne pouvez pas savoir comment je suis triste (de voir Evian en National). Vous ne pouvez pas passer 25 ans de votre vie à faire ce que j’ai fait sans être peiné parce que ce club descend en National, la faute à des incapables. J’ai mes responsabilités. L’ETG a commencé sa première année, alors que je n’étais pas l’entraîneur, avec un budget de 34 M€, puis l’année suivante 31, puis 27 et 24. Tu prenais le 30e choix de joueur à chaque poste. Tu t’affaiblissais et pour rentabiliser, tu devais vendre tous tes bons joueurs. A Toulouse, il y a eu un miracle, à l’ETG, il y en a eu plusieurs. Je suis juste déçu car mon père y a mis son pognon. Du temps de son vivant, il n’a jamais voulu le dire. Il a mis par amour pour son fils. Il a mis autant que ceux qui, aujourd’hui, sont actionnaires. Mais ce n’était pas pour capitaliser. Il n’était pas riche. Il a mis toutes les économies. Là où il se trouve, il se fait cracher dessus par des usurpateurs. J’ai lu que j’étais responsable de la descente de l’ETG en L2 la saison dernière. Je m’en excuse auprès de tous les Savoyards. Je m’aperçois que je ne suis plus là, et puis avec un des plus gros budgets de Ligue 2, est descendu en National. Apparemment, ils ont un illustre type qui fait le recrutement et s’en défend. Je n’ai pas d’impact sur les résultats de l’ETG de cette année. Par contre, Luis Fernandez en a, et il se défile. En plus de cela, il est menteur. Car mon père ne le connaît pas, ne l’a jamais vu. Luis Fernandez, s’il te plait, ne parle pas de ma famille et de mon père. Tu ne l’as jamais côtoyé, tu ne l’as jamais vu du temps de son vivant.«
Source : France 3
Heureusement qu'on a des mecs comme ça ......sinon .......bonjour l 'emmerde !!
Triste pour la Savoie !! une solution : fusion avec Annecy ?