Brocardé par l’entraîneur d’Angoulême pour son manque d’humilité, Albert Riera n’a pas vraiment fait profil bas samedi après la qualification de Bordeaux (1-0) au 8e tour de la Coupe de France. Dans des conditions de jeu difficiles (pelouse et météo), les Girondins ont assuré l’essentiel en marquant en début de match. Après la rencontre, le coach espagnol a reconnu les difficultés de son équipe, après avoir envoyé une « balle perdue » à un autre club de Ligue 2, éliminé au tour précédent.
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« Demandez à Bastia comment c’est la Coupe. On le sait la Coupe, comment c’est. On n’a pas besoin de parler du terrain, des conditions, parce qu’à la fin, on peut s’en servir comme excuse, mais ce n’était pas exactement un match de foot. Dans ces conditions, c’est un peu difficile de parler de tactique. Je suis rentré dans le vestiaire avec les joueur,et ils attendaient que je dise quelque chose techniquement, ou tactiquement… Avec l’état du terrain, c’était impossible de jouer, donc le plus important, c’est la qualification. Je vais vous dire quelque chose, ce que j’ai dit aux joueurs : on s’est habité à faire de bonnes choses avec le ballon, on veut être une équipe qui domine, qui joue bien avec le ballon, qui essaye de bouger l’adversaire, mais aujourd’hui c’était impossible. Mais par contre, l’adversaire, cela se voit qu’ils sont plus habitués aux deuxièmes ballons… Il n’y a pas de doute, aux deuxièmes ballons, ils sont meilleurs que nous. A l’échauffement, le terrain allait encore, je me suis alors dit qu’on allait essayer de jouer, mais en seconde mi-temps c’était impossible, et ça, c’est la réalité. »
À la pause, Albert Riera a procédé à un quadruple changement : « C’était prévu, parce que je voulais donner du temps de jeu à tous les joueurs. Je voulais que dans ce nouveau positionnement tactique, ils jouent tous, et je voulais les voir. Mais aussi pour qu’il y ait des jambes fraîches en seconde mi-temps, parce que c’était difficile un match de 90 minutes avec un terrain comme ça. Ça faisait partie du plan. »
Sur l’état d’esprit : « Tant que je serai entraîneur des Girondins, les joueurs, mon groupe sera comme je suis avec mon énergie, ma passion, mon caractère : personne ne va lâcher, l’attitude ne sera pas un problème. »
Au sujet des frictions entre les deux bancs de touche : « Sur une situation, je parlais à Rafal (Straczek) et le banc d’Angoulême m’a dit que je n’avais pas le droit. Je peux parler avec mes joueurs. Je ne reste jamais sur le banc, c’est très rare. Il y a eu de leur part de la provocation mais j’ai essayé de ne pas rentrer là-dedans et j’ai fait mes commentaires comme d’habitude et puis si tu me cherches, tu vas me trouver. Mais le plus important, c’est ce qui se passe sur le terrain. »
Source : Charente Libre
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