Si le résultat d’Annecy à Valenciennes (un 0-0 contre le 20e de Ligue 2) n’était pas idéal, il marque aussi une deuxième rencontre de suite sans encaisser de but en championnat. Un début de série qui est donc à prolonger ce mercredi soir, contre un adversaire caennais qui s’est enfin souvenu de ce qu’il fallait faire pour gagner un match de championnat. La tâche ne sera pas aisée pour les annéciens qui comptent de nombreux absents, notamment Kévin Mouanga jusqu’au mois de février. Diaz, Pajot et Mahop sont suspendus, Kashi est blessé tandis qu’Adeline est incertain, mais Larose devrait ne pas être loin d’être sélectionnable.
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« C’est bien de ne pas avoir pris de but pendant deux matchs, ça assure toujours un point quand on n’en prend pas. Je reste néanmoins un peu déçu du résultat à Valenciennes parce que je pense qu’il y avait moyen de faire mieux […]. On est dans la continuité de ce qu’on a montré contre Ajaccio et même sur certains matchs précédents qui ne se sont pas forcément bien terminés. On a des gens qui progressent, je répète qu’on a un effectif qui s’est mis en place sur le tard et qui continue de progresser, certains de manière spectaculaire comme Kandil, d’autres comme Adeline aussi. C’est bien, je suis content de leur investissement, il faut continuer. »
Un groupe soudé et motivé
« Je loue l’état d’esprit des joueurs depuis que je suis arrivé au FC Annecy, je sais que notamment dans le recrutement et dans les critères que Jean-Philippe Nallet et son équipe recherchent, l’état d’esprit est très important. Je m’inscris totalement dans ce choix-là et parfois, on refuse des joueurs d’un autre « standing » mais le vestiaire est très important. Cela n’empêche pas d’avoir des joueurs avec un bon passé et de la qualité, je pense à deux personnes très différentes comme Bosetti ou Kodjia. La mentalité, elle peut s’exprimer de différentes manières. Ce n’est pas avoir que des gens lisses. Pour autant, il faut quand même faire quelques petits rappels de temps en temps. C’est ce qu’on a dit la dernière fois avant Ajaccio. Ce n’est pas une question d’envie ou de motivation. Des fois j’entends des problématiques de jeunes, en termes d’état d’esprit, dans la société, c’est souvent parce qu’ils n’ont aucune perspective, aucun avenir. Nous, on a cette chance-là d’avoir des gars qui savent ce qu’ils veulent. Dans la manière de s’y prendre et en fonction de leur éducation – dans laquelle je m’inscris parce que certains ont l’âge de mes enfants – parfois ils ne savent pas trop comment s’y prendre. La mentalité de l’équipe telle qu’on l’exprime n’est alors pas tout à fait au niveau de ce qu’on pourrait attendre. Il a donc fallu faire un rappel à l’ordre parce que certains n’ont pas forcément conscience de ce que ça implique au quotidien d’être un footballeur professionnel. »
L’état de l’aire de jeu
Le terrain sera probablement très moyen. Je me suis déjà exprimé là-dessus, tant qu’on ne pourra pas faire un autre type de terrain, on sera soumis à ce type de conditions difficiles. Ça maintenant, c’est quelque chose qui me dépasse. J’en parle parce que je suis devant la caméra deux fois par semaine, mais ce n’est pas de mon ressort. Je sais que c’est un sujet sérieux traité à la fois par la mairie et par le FC Annecy. Ce qui va se passer dans les semaines et les mois qui viennent, ça ne dépend pas de moi.
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
