Avec 13 buts au compteur, le multiplex de la 15e journée de Ligue 2 ne restera pas inscrit parmi la liste des grands crus de la saison. Laval conforte sa place de leader au moins pour une semaine tandis que Guingamp intègre le Top 5. Plus bas dans le tableau, Bordeaux accélère enfin.
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Les Tops
Captain Barbet toujours au rendez-vous
La saison dernière, ses coups de tête et ses coups francs directs avaient fait tourner plus d’un match dans le bon sens. Son but de samedi, à la 93e minute du match contre le Paris FC (2-1) pourrait être le tournant positif de la saison de Bordeaux. Certes, il a fallu un peu de réussite, et une faute de main de Nkambadio pour voir le ballon franchir la ligne mais l’histoire retiendra surtout que c’est la première fois cette saison que Bordeaux remporte deux matchs d’affilée. À six points de la zone des playoffs, tous les espoirs sont permis pour un club qui semble en voie de rémission. De l’aveu même d’Albert Riera, la prestation bordelaise était loin d’être parfaite mais les doutes commencent à se dissiper.
Les missiles annéciens
Le FC Annecy a décroché sa deuxième victoire à domicile cette saison contre Ajaccio, et ce grâce à deux superbes réalisations longue distance. Une frappe tendue de 25 mètres de la part de Steve Shamal trouve la lucarne de Sollacaro en première période. Juste avant le coup de sifflet final, Martin Adeline l’imite avec une frappe un peu moins puissante mais parfaitement enroulée. Si la 15e journée a été assez avare en buts, elle aura fourni son lot de réalisations mémorables, comme la volée de Sessi D’Almeida (Pau) face à Saint-Étienne, ou les belles têtes réussies par Diarra et Arconte lors de Grenoble-Rodez (2-1).
Guingamp y est enfin !
Certes, En Avant s’est contenté de la plus petite des marges face à Troyes (1-0) mais l’équipe de Stéphane Dumont a parfaitement maîtrisé son sujet au Stade de l’Aube, avec comme récompense une entrée dans le Top 5 au détriment de l’AS Saint-Étienne. Invaincu depuis huit journées, l’EAG a montré ces dernières semaines la maturité qui lui manquait précédemment pour participer à la lutte pour la montée, avec deux clean–sheets dans la foulée de la victoire contre Auxerre (2-1). Moins flamboyant mais plus régulier, Guingamp a peut-être trouvé son équilibre.
Les Flops
L’interminable fin de règne pour Patrick Kisnorbo
Le sursaut du 4 novembre et de la victoire contre Caen (2-1) a déjà bien vécu. Depuis la troisième victoire en un an de présence sur le banc pour Patrick Kisnorbo, l’ESTAC a connu une élimination embarrassante contre Épinal en Coupe de France (1-2) et deux nouveaux revers en Ligue 2. Sans avant-centre, avec Mouhamed Diop toujours arrière droit, Troyes a traîné sa misère samedi au Stade de l’Aube contre Guingamp (0-1). Le technicien australien a livré à la suite du match un discours de circonstance, semblant à court de solution. D’après L’Est-Éclair, les joueurs sont « fatigués » et « ne croient plus » en leur coach. Ce qui est certain, c’est qu’aucun d’entre eux n’avait envie de parler après cette rencontre. Le City Group compte-t-il arrêter les frais, un jour ?
On verra ce qui se passe en début de semaine prochaine. Il règne une ambiance de fin de règne ce soir. Aucun joueur ne s’est exprimé en zone mixte. #Estac #Troyes #Aube #ligue2. https://t.co/vmzfUMezq6
— Jonathan SOTTAS (@SOTTAS2) November 25, 2023
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La seconde période du multiplex
L’ennui a bien failli atteindre des sommets historiques à partir de 20 heures hier soir, avec une deuxième moitié de soirée aussi agitée qu’une étoile de mer poursuivie par une palourde. On a frôlé le zéro pointé lors des secondes périodes. Trois buts sont finalement venus sauver les téléspectateurs d’un triste record dans les dernières minutes : la tête décisive de Barbet et le bijou d’Adeline, mentionnés plus haut, ainsi qu’une réalisation précieuse de Postolachi qui offre la victoire et le podium à Grenoble.
QRM – VAFC : RAS
Quand le 18e de Ligue 2 accueille le 20e, on peut s’attendre à une rencontre crispée, voire un peu fermée et le « match de la peur » entre Quevilly – Rouen Métropole et Valenciennes a malheureusement tenu toutes ses promesses (0-0). On notera tout de même que les intentions étaient plutôt côté normand, avec 17 tirs infructueux tandis que le VAFC se contentait de six tentatives. Échaudé par les échecs précédents dans les matchs couperets, Jorge Maciel s’était réorienté sur un schéma très conservateur en 5-4-1. Les Nordistes ont fait preuve de plus de solidarité que contre Dunkerque (0-1) mais n’ont pas montré beaucoup plus avec pour couronner le tout, l’exclusion de Bruno Costa sur un tacle aussi dangereux qu’inapproprié.
Photo ©Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport
