Même s’il ne fait pas forcément le bonheur ni les résultats sportifs, l’argent reste tout de même le nerf de la guerre pour les clubs professionnels en quête de stabilité et de développement. A ce titre, les voix commencent à s’élever contre la LFP au sujet de l’accord conclu avec CVC conclu après le Covid et la défection de Mediapro. Pour rappel, la Ligue a cédé 13% de ses parts à vie à ce fonds d’investissement, contre de l’argent cash (1,5 milliard d’euros) redistribué en grande partie aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 jusqu’en juin 2023.
Mais le système de répartition est aujourd’hui au centre des critiques par des formations qui s’estiment lésées. Promu dans l’élite, le HAC ne touchera par exemple même pas les 1,5 million d’euros promis aux clubs de L2 sur deux saisons, en raison de son accession. A l’inverse, des formations comme le PSG toucheront 200 millions au total, loin devant les « petits » de L1 qui auront tout de même chacun 32,5 millions d’euros. De quoi faire enrager Le Havre, qui a décidé d’assigner la LFP en justice récemment pour tenter d’obtenir réparation et de suspendre cet accord.
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Concarneau monte aussi au créneau
Du côté de la Ligue 2, le journal L’Équipe indique que l’US Concarneau monte aussi au créneau. Pensionnaire du National 1 au moment du vote de l’accord avec CVC, le club breton ne touchera rien cette saison, même s’il est aujourd’hui chez les pros. Le quotidien rapporte que les Thoniers ont donc écrit un courrier à la Ligue pour se plaindre de cette situation inéquitable. Pour le moment, l’USC n’a pas entrepris d’action en justice. La LFP a convoqué ce jeudi une Assemblée générale pour régulariser l’arrivée de CVC dans le foot français.
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