17 mai 2014. Dans un Bonal plein à craquer, le FC Sochaux d’Hervé Renard sent l’exploit du maintien à portée de fusil. Evian flingue le premier. Sochaux, relégué en Ligue 2, est sonné par un 3-0 invraisemblable. L’ETG sauvegarde sa place une année supplémentaire parmi l’élite. Peut-être la dernière avant longtemps.
9 mai 1998, 8 mai 1999. Le RC Lens inflige 2 désillusions coup sur coup au FC Metz de Joël Muller. Champions de France 1998 au nez et à la barbe des Lorrains, les Sang et Or surfent sur leur ascendant psychologique pour battre les Grenats l’année suivante en finale de Coupe de la Ligue. La naissance d’une rivalité sportive. Depuis, les confrontations font souvent rejaillir le passé. Il y a 2 ans, les 2 équipes visent le titre de L2. Lens prend le meilleur à St-Symphorien mais Metz accroit sa domination dans le sprint final.
Comble du hasard, Sochaux et Evian se livreront une bataille à distance. Une bataille où survie devient le mot d’ordre. Une descente en National semble inimaginable. Elle serait catastrophique. Pourtant, c’est une certitude. Doubistes ou Haut-Savoyards regarderont la Ligue 2 d’en bas l’an prochain (à moins d’un sauvetage miracle made in DNCG). Dans ce duel à distance, Evian part avec un handicap de poids : 3 points de retard. En outre, l’ETG doit s’imposer contre Nîmes et compter sur un revers du FCSM devant Clermont. Des larmes seront au rendez-vous. De joie et de tristesse.
Le hasard fait également bien les choses pour la lutte à la L1. Lens est, depuis une semaine maintenant, officiellement condamné à évoluer dans l’antichambre l’an prochain (sous réserve de validation de la DNCG). La réception de Metz ne comptera pas pour du beurre. En face, les protégés d’Hinschberger ont l’obligation de ne pas perdre pour accéder officiellement à l’étage du dessus. Car Le Havre, qui reçoit Bourg-en-Bresse, peut encore rêver au podium. Lens transpercera-t-il le coeur, une fois encore, des Mosellans ? Le FC Metz fêtera-t-il sa montée dans un Bollaert-Delelis à guichets fermés ? Il s’agirait d’un comble amusant. Un beau pied de nez à une histoire qui, jusqu’ici, ne sied guère aux Lorrains. Vivement vendredi !