Les premiers matchs de Coupe de France sont généralement pris aux sérieux par les équipes de Ligue 2 (même s’il y a systématiquement quelques surprises déplaisantes) mais ils le seront encore plus pour l’US Concarneau cette saison ! Privé de son stade Guy-Piriou en championnat à cause des règlements de la LFP, le club promu espère pouvoir tout de même y faire la fête avec tout son public cette saison mais cela devra passer par un tirage d’une équipe de Ligue 1, Ligue 2 ou National 1, avec une chance sur deux de recevoir… Pour pouvoir relancer les dés, Stéphane Le Mignan et ses hommes doivent tout d’abord se qualifier contre une équipe de Saint-Brieuc (N2) bien connue.
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« Cela serait bien de gagner ce match, de se qualifier, d’avancer et espérer faire un match à Guy-Piriou cette année. C’est l’objectif principal. Maintenant, il faut être prêt psychologiquement pour s’engager dans cette compétition, parce que c’est totalement différent. Il faut « switcher » de la Ligue 2 et se mettre dans une concentration et dans un engagement de Coupe de France différents. Ce n’est pas la même approche, il n’y a qu’un club qui se qualifie et des éléments nouveaux par rapport au championnat. »
« Saint-Brieuc, ce n’est pas une N2 classique. Les trois quarts de l’effectif était en National l’année dernière, a failli se maintenir. Comme nous, puisqu’on a trois quart de notre effectif qui y était. Ce sont des équipes très proches, évidemment qu’on les connait puisqu’on a joué contré eux régulièrement, en championnat et en coupe, depuis deux saisons. C’est un match qui va être difficile parce qu’on la vu l’année dernière en jouant à Vannes, ça avait été très serré. Tous les matchs de Coupe de France, je considère que ça se nivelle vite surtout quand on a l’inconvénient de jouer à l’extérieur. Il faut vraiment se mettre dedans, avoir la volonté de se qualifier pour le 8e tour et espérer jouer à la maison. Mais on en est loin. »
L’enchaînement des matchs
« Là, on est sur un match par semaine, le week-end, donc c’est un peu moins dérangeant. Après, on a un calendrier hyper chargé forcément dans les prochaines semaines avec le match reporté (contre Pau) qui est décalé. Donc on a quatre matchs en onze jours ce qui est du jamais vu. Il y a la volonté d’enchaîner, de ne pas couper, parce qu’on sait que si on ne joue pas au 8e tour, il y aura une cassure. Ce n’est pas très intéressant. Après, on a aussi envie d’entrer dans cette compétition qui est belle et qui a aussi réussi par le passé à l’US Concarneau, mais pas ces dernières années. Il y a beaucoup d’interrogations sur comment vont se passer ces prochaines semaines, on a fait de super choses en championnat jusqu’à Laval et évidemment on voudrait entretenir cette dynamique et ne pas retomber. On a six matchs de championnat avant la trêve, ce qui est énorme, et des matchs très rapprochés puisqu’il y aura trois fois des enchaînements samedi/mardi, ce qui n’est pas commun. À nous d’être habiles et d’avoir une bonne relation avec les joueurs pour savoir où ils en sont, essayer de maîtriser au mieux le paramètre physique tout en étant aussi compétitif que possible, en championnat et en coupe. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
